léon Bonaparte, arrêté dans l’affaire de Strasbourg, acquitté par la Cour d’assises du Bas-Rhin, impliqué dans l’affaire de Boulogne et condamné par la Cour des pairs à vingt années de détention, aide-de-camp du président de la république, auquel il est personnellement dévoué depuis quinze ans. Il était un des quinze membres du comité électoral de la rue de Poitiers, et l’un des vice-présidents du comité bonapartiste.
SAIN, élu le sixième par 35,596 voix. Nommé préfet depuis l’avènement de la république, puis révoqué. Il a travaillé activement à la propagation des doctrines avancées. Les républicains démocrates-socialistes l’avaient porté au nombre de leurs candidats. Les journaux ont annoncé sa mort qu’il a eu le bon esprit de démentir lui-même.
LOIRE (HAUTE-). — 6 représent.
BREYMAND (Auguste), élu à la Constituante par 25,218 voix, réélu le premier à la Législative. Né au Puy en 1803 ; propriétaire. Il combattit en juillet, et la commission des récompenses nationales le fit entrer comme lieutenant dans un régiment, qu’il alla rejoindre en Afrique. En 1834, se trouvant en garnison à Grenoble, immédiatement après les événements de Lyon, il donna sa démission. Rentré dans ses foyers, il fut nommé commandant de la garde nationale du Puy. À la Constituante, il était membre du comité des cultes. Aux journées de juin, il alla vers les insurgés qui voulurent le fusiller, mais sa conduite énergique et sa présence d’esprit le sauvèrent du