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Page:Deux journalistes - Biographie des 750 représentants à l’Assemblée législative, élus le 13 mai 1849.djvu/155

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Moselle. Nommé député en 1842 par le collége de Thionville. Il a voté pour l’indemnité Pritchard, et constamment avec le ministère Guizot, contre toutes les propositions émanées de l’opposition.

LA DOUCETTE, élu le deuxième par 54,077 voix. Né en 1809 ; il entra à l’école militaire de Saumur, en 1831, et il fut officier de cavalerie jusqu’en 1837 ; il quitta alors la carrière militaire pour entrer au conseil d’État où il était maître des requêtes en 1848. Il est membre du conseil général de la Moselle. Les souvenirs de son père, ancien député de l’opposition libérale, l’ont fait porter sur toutes les listes ; il siégera parmi les républicains modérés de la nuance de M. Dufaure.

NEY DE LA MOSKOWA, élu le premier par 58,237 voix (Voir, pour sa notice, au département d’Eure-et-Loir, où il a été également élu).

SALIS (de), élu le septième par 41,011 voix. Propriétaire. Ancien capitaine d’artillerie, sous le gouvernement de la branche cadette des Bourbons ; il professait des opinions légitimistes. Aux dernières élections, il était présenté comme candidat du parti napoléonien.

SONIS, élu le sixième par 41,376 voix. Propriétaire. Il était porté sur la liste des candidats du parti modéré, qui a passé tout entière dans ce département, et dont les républicains qui avaient donné le plus de gages aux principes d’ordre et de modération ont été tous exclus.

WENDEL (de), élu le quatrième par 45,131 voix. Maître de forges. Sa candidature a été soutenue par le parti légitimiste auquel il appartient depuis longtemps. II est membre du conseil général de la Moselle.