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et dans la Seine le seizième par 112,259 voix. Né à Limoges en 1808. Avocat, défenseur de madame Lafarge. Il faisait partie du comité des affaires étrangères à l’Assemblée ; il siégeait à la Montagne dont il est un des orateurs. Il a pris plusieurs fois la parole, notamment pour défendre M. Louis Blanc, son ami ; mais n’a pas tout à fait justifié, comme orateur parlementaire, les espérances qu’avaient fait concevoir les succès de ses plaidoiries au barreau. Cependant c’est un homme de talent. Il était porté sur la liste des candidats démocrates-socialistes. Il a assisté à un grand nombre de leurs banquets.

BARROT (Odilon), élu le quinzième par 112,675 voix (Voir sa biographie dans le département de l’Aisne, où il a été également élu).

BEDEAU (Marie-Joseph), élu à la Constituante dans le département de la Loire-Inférieure par 97,420 suffrages, réélu dans la Seine, le cinquième, par 125,101 voix. Né à Vertou le 19 août 1804. Il sortit comme sous-lieutenant de l’École de Saint-Cyr, en 1822, pour entrer à l’École d’application d’état-major. Il a fait en 1831 et 1832 la campagne de Belgique. En 1836, il alla en Afrique comme chef de bataillon de la légion étrangère. Colonel au 17e léger, il fit partie des deux expéditions de Sétif en 1836 et 1839. Nommé successivement gouverneur de la province de Constantine, puis général de décision, il était à Paris le 24 février. Aux journées de juin, chargé de combattre contre les insurgés, il fut grièvement blessé et faillit en mourir. Il était membre du comité de la guerre. Il a voté pour la proposition Rateau-Lanjuinais, contre la mise en accusation du ministère du 20 décembre, pour la suppression des clubs, et en général avec le parti modéré. Il a été pendant quelques mois un des vice-présidents de l’Assemblée.

BIXIO, élu le quatorzième par 112,918 voix (Voir