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quième par 34,353 voix. Il était chef de cabinet de M. Léon Faucher, ministre de l’intérieur. La validité de son élection a été vivement attaquée lors de la vérification des pouvoirs.

LARABIT, élu à la Constituante par environ 82,000 voix, réélu le premier par 47,442 voix. Né en 1792. Ancien capitaine du génie, ancien député, un des braves qui accompagnèrent Napoléon à l’île d’Elbe. Envoyé à la Chambre après la révolution de 1830, par le collége d’Auxerre, il n’a pas cessé d’être réélu à chaque nouvelle législature ; placé à l’extrême gauche, il a signé le compte-rendu, repoussé les lois de septembre, les dotations, les apanages, l’indemnité pritchardiste. Après la révolution de 1848 il fut nommé par le gouvernement provisoire, secrétaire général du ministère de la guerre. Le 24 juin, prisonnier des insurgés, au faubourg Saint-Antoine, il se chargea d’aller transmettre leurs propositions au président de l’Assemblée nationale, jura de revenir se remettre en leur pouvoir, et tint fidèlement sa promesse après avoir rempli sa mission. À l’Assemblée nationale, M. Larabit faisait partie du comité de la guerre. Il a voté contre les deux Chambres et pour le vote à la commune, contre la suppression du remplacement militaire, pour la proposition Rateau-Lanjuinais et pour l’ordre du jour en faveur du ministère dans la discussion sur les affaires d’Italie. Il faisait partie de la réunion de l’Institut et du comité électoral de la république modérée.

LECOMTE (Eugène), élu à l’Assemblée législative le deuxième par 37,238 voix. Administrateur des Berlines-Postes, lieutenant-colonel de la Garde nationale à cheval de Paris. Il était porté sur la liste du parti modéré.

RAUDOT, élu à la Constituante en remplacement de Louis-Napoléon Bonaparte qui avait opté pour la Seine, réélu le septième par 33,457 voix. Proprié-