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pour la proposition Rateau-Laniuinais, pour la suppression des clubs, et contre celle de l’indemnité au commandant des gardes nationales de la Seine. Il faisait partie de la réunion des républicains modérés de l’Institut.

DEBÈS (Ferdinand), élu le sixième par plus de 25,000 voix. Propriétaire, nommé en 1842 par le collége de Béziers, en concurrence avec M. Odilon Barrot, qui était porté par les électeurs de l’opposition. Il a constamment voté en faveur du ministère Guizot, notamment lors de la déclaration des satisfaits. Quoique ancien conservateur, il a été soutenu dans la dernière élection par le parti légitimiste.

GIRARD (Alfred de), élu le cinquième par 25,561 voix. Avocat, conseiller municipal à Montpellier il s’est montré très hostile à la révolution de février et aux divers gouvernements qui se sont succédé depuis l’avènement de la république. Il a été porté aux élections par le parti légitimiste.

GRASSET (de), élu le premier par 30,588 voix. Riche propriétaire à Pézénas ; nommé député en 1842, il a voté constamment contre le ministère, avec l’opposition de droite. Sa candidature à l’Assemblée législative a été soutenue par le parti légitimiste de l’Hérault.

LEDRU-ROLLIN, élu le septième par 25,041 voix (Voir, pour sa biographie, au département de l’Allier, dans lequel il a été également élu, ainsi que dans Saône-et-Loire, dans la Seine et dans le Var).

SAINT-PRIEST CARAMAN (de), élu le deuxième par 29,498 voix. Propriétaire, marquis, ancien ambassadeur en Espagne. Il appartenait au parti légitimiste, qui a vivement soutenu sa candidature à 1 Assemblée législative.