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en Chirurgie.

de Parlement, ſouſſignés, certifions qu’en vertu d’un Arrêt contradictoire rendu à la Grand’Chambre de ladite Cour, en date du 5 juin 1694, à nous ſignifié le 15 ſuivant, nous nous ſommes tranſportés en la maiſon du ſieur G. de C… Conſeiller du Roi, & Commiſſaire ordinaire des Guerres, ſiſe rue des Mauvaiſes Paroles, pour voir & viſiter, conformément audit Arrêt, tant ledit ſieur de C… que la Dame Julie C… ſon épouſe, aux fins d’examiner s’ils ſont véritablement atteints du mal vénérien, ſuivant les plaintes réciproques qu’ils ont formées à ladite Cour, & en conſéquence rapporter duquel ledit mal a pû être communiqué à l’autre. Après avoir expoſé audit ſieur de Carbonnet le ſujet de notre venue, & ſçû, par ſa réponſe, qu’il étoit prêt à ſe ſoûmettre à la viſite ordonnée par ladite Cour, nous avons examiné avec ſoin toutes les parties de ſon corps qui pouvoient être ſujettes à notre viſite, auſquelles nous n’avons remarqué d’autres ſignes de vérole, qu’un ulcere virulent au goſier, de la largeur d’un denier, ſitué du côté droit entre la glande amygdale, & la luette ; & une éminence douloureuſe ſur le milieu de l’os de la jambe droite nommé tibia, que nous eſtimons être les effets d’un virus vénérien contracté il y a déja du tems. Ayant enſuite demandé à voir la Dame Julie C… épouſe dudit Sr de C… & ayant été introduits dans ſon appartement,