Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/109

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— Monsieur, dit-elle avec fermeté, veuillez me laisser votre carte, j’avertirai Arthur de votre visite et, s’il désire vous voir, il vous préviendra… Et, inclinant légèrement la tête, faisant un pas en avant, elle témoignait tout le désir qu’elle avait de mettre à la porte cet intrus qui la raillait, elle et son amant.

— Asseyez-vous, mademoiselle, répliqua Bob, sans bouger de son fauteuil d’osier, asseyez-vous, nous avons à causer.

— De qui ? interjeta la petite femme. Vous voulez voir Arthur, il n’y est pas. Donnez-moi votre carte et partez.

— Oh ! oh ! fit à son tour Bob, vous le prenez de bien haut, ma chère. On dirait à vous entendre que vous êtes ici chez vous.

— Monsieur !

— Eh bien, vous vous trompez, continuait Bob, sans s’inquiéter des interruptions et des airs courroucés d’Alice, vous vous trompez. Vous êtes