leurs fonctions de ventouses, des jeunes gens au visage blême, à la marche indolente, affaiblis par le rôle de machine à gicler, et des femmes distinguées, invalides de l’amour, vrais souteneurs féminins qui avaient pour marmites les jeunes hommes qu’elles livraient en pâture à la plus vile débauche, à la plus dégradante luxure.
On y entendait des noms de chattes, des mots d’amour dans toutes les langues et des qualificatifs de tribades.
C’était un nouveau pays du Tendre sans bergères.
La fête promettait d’être extraordinaire : Titine embauchait non seulement des amis, mais encore des amateurs-artistes pour donner plus d’éclat au spectacle.
Le programme se composait : d’un défilé, dans lequel chacun devait figurer en costume ; d’un concours libre, avec des prix d’argent pour les vainqueurs ; d’un lunch et de l’embrasement général des cœurs.