Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/147

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Titine remplissait ses devoirs de commissaire général avec un zèle particulier.

Ce poste lui permettait d’étouffer sans contrainte une partie des recettes.

Ce qui ne l’empêchait pas de faire payer deux fois, à Bock et à Palouff, les mince-pies, les sandwiches et les morceaux de sucre de ses thés.

Il recevait les jeunes garçons destinés à servir de provende aux invités, les soumettait à un examen sévère, ne faisait grâce ni d’une tare, ni d’un défaut et leur remettait un billet de logement pour demeurer jusqu’au jour de la fête chez des vieilles affiliées qui veillaient sur leur chasteté.

Situation délicate qui pouvait lui attirer les rancunes des consommateurs non satisfaits.

Le concours recueillait de timides adhésions : les conditions requises étaient : Force, Élégance et Variété.

Trop d’exigences. Les plus hardis reculaient devant les nécessités d’un entraînement préalable.