Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/17

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qu’il lui voulait, le prince lui adressa des cadeaux très ingénieux.

Arthur ayant constaté, devant le prince, que la montre qui lui venait de son paternel ne marchait pas, en reçut une magnifique le lendemain, avec la chaîne et les breloques.

Arthur ayant avoué son faible pour le Château Yquem, fut très agréablement surpris d’en recevoir plusieurs caisses le lendemain de son aveu.

Le prince mit le comble à ses faveurs en mettant ses chevaux, ses voitures, ses fournisseurs et sa bourse à la disposition du brillant jeune homme.

En retour de tant de bontés, le prince était plein de délicatesse, il n’exigeait rien encore. Arthur usa largement de la bienveillance de son grand et noble ami. Il courut au Bois, fit son persil en dog-cart au quatre à cinq, fréquenta le Cirque, chahuta dans l’Hippodrome, flirta au