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Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/213

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connaître dans nos pays que, dans un notaire, il y avait l’étoffe d’un ténor et d’un homme de lettres, nos jeunes demoiselles n’en veulent plus.

« Pour la même raison, elles ne veulent plus de pharmaciens : Danval et Fenayrou ont beaucoup nui à la profession.

« Il leur faut des princes, des peintres décorés ou des ingénieurs, et elles veulent toutes venir à Paris : ce qui fait que nous ne trouvons pas d’épouses.

« Mais moi, malin, je me suis dit : puisque les campagnardes veulent toutes venir à Paris, il y a peut-être des parisiennes qui veulent venir à la campagne et j’ai idée que je réussirai à en remmener une. »

L’agriculteur répétait son boniment trois fois par jour, et chaque fois, Bob ne pouvait retenir son rire sinistre de fou sous la douche.

Ce rire effrayait bien un peu le fermier, mais