Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/214

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M. Boïard était si distingué, si grand seigneur, si bien éduqué, qu’il n’y attachait pas plus d’importance.

Bob s’amusait de ce phénomène qui venait à Paris chercher une fille. C’était fait pour lui.

Il l’enjôla durant trois jours, l’hébergeant grassement, le conduisant au théâtre pour mieux pénétrer ses intentions et s’informer de son aisance.

Quand il le connut à fond, il lui proposa sa pupille et s’offrit de le présenter.

Le villageois, ravi d’être présenté à la pupille d’un homme aussi riche que M. Boïard, se fit nipper dans le dernier genre pour séduire la jeune fille.

La présentation eut lieu après un avertissement préparatoire de Bob à madame Clapotis, avertissement qui vaut la peine d’une reproduction.

« — Je vais vous présenter un homme qui a de la fortune, du bien, de la santé, une humeur