insoucieuse que lui créait le prince, aux recherches de la table, à la générosité des vins, à ses procédés obscènes. Un point noir, cependant, tachait son existence de dame aux gardénias.
Le tarif du prince ; ça n’était pas la fortune brillante et rapide.
Arthur n’essayait plus d’étouffer ses instincts d’ambitieuse.
Il enviait la position de son entreteneur, son hôtel, ses chevaux, sa richesse.
La Cécile voulait tout, comme une femme goulue.
Dans le même temps, Arthur, qui cherchait au dehors des compensations, se lia d’amitié avec un Berlinois qui vivait aux dépens d’un Russe très fortuné. Ce Berlinois était le factotum du Russe.
Ce Russe, Ivan Boïard, juif et marchand, jouissait à Paris des rentes que son père avait amassées dans le commerce des laines. Comme le prince, et plus encore que lui, il adorait les imberbes.