Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/65

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était un morceau de roi, digne de capter l’attention d’un homme tel que lui ; qu’il ne devait pas hésiter à gagner ses bonnes grâces, que cet exploit aurait un retentissement certain, un relief écrasant auprès des sommités fellatoriennes de Paris. C’était affirmer la supériorité de sa fortune sur celles du prince et d’Ivan Boïard.

Le comte se rendit à cette dernière raison ; ses biens étant quelque peu hypothéqués, il espérait, par cette action d’éclat, relever son crédit. Prudence, ravi de son succès, profita de la détermination du comte pour s’installer chez lui : il vécut à ses dépens, comme il avait vécu aux dépens d’Ivan, le juif russe.

Assuré d’un logis et de son avenir, Prudence excita son activité cérébrale à trouver un ingénieux moyen de prévenir Clapotis sans éveiller les soupçons de Bob.

Il rendit visite à la jeune Bontems, l’ennemie de M. Zola, qui gardait le castel de Chatou en