Page:Dick - L'enfant mystérieux, Tome I, 1890.djvu/114

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— Comme ça, il est inutile aussi que je tue mon chien, pas vrai, la mère ?

— Pourquoi tuer ton chien ?

— Pour en faire du savon et laver la petite avec.

— C’est encore Antoine, je suppose, qui t’a conseillé cela ?

— Oui.

— Le bon frère que cet Antoine ! il prévoit tout. C’était une des premières précautions à prendre. Mais, du moment que je me charge d’empêcher les sorts d’arriver à ta petite fille d’adoption, tu peux dormir tranquille et garder ton chien.

— Ah ! grand merci, mère Démone… C’est que je n’aurais pas pu m’y résoudre, voyez-vous ! Allons, adieu !

— Au revoir, mon garçon ! à l’année 1857 !

Pierre Bouet regagna sa voiture et reprit au grand trot le chemin de Saint-François.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Quant à Antoine, il demeura longtemps encore en tête-à-tête avec la sorcière, et ce ne fut que tard dans la journée qu’il rentra chez lui.