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LES CARILLONS.
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ma chère ? dit M. Tugby en regardant le feu et revenant à son accès d’animation.

— Oui, il fait un très-mauvais temps, répondit sa femme en hochant la tête.

— Oui, oui, reprit M. Tugby ; les années, sous ce point de vue, sont comme les chrétiens, qui, les uns, ont une mort pénible, les autres une mort douce. Celle-ci n’a plus que quelques jours à courir et se débat avant d’expirer… je ne l’en aime que davantage… Voici une pratique, ma chère âme. »

Attentive au bruit de la porte, Mrs. Tugby s’était déjà levée.

« Eh bien ! qu’y a-t-il ? que veut-on ? dit-elle en passant dans la petite boutique… Ah ! monsieur, je vous demande pardon ; je ne savais pas que ce fût vous. »

Cette excuse s’adressait à un monsieur en noir, qui, son chapeau négligemment retroussé d’un côté, ses revers de manches relevés et les mains dans ses poches, s’assit sur le baril contenant la bière et répondit avec un hochement de tête :

« Cela va mal là-haut, mistress Tugby. Cet homme n’a pas longtemps à vivre.

— Ce n’est pas du locataire de la mansarde que vous parlez ? s’écria M. Tugby, qui vint dans la boutique se mêler à l’entretien.

— Le locataire de la mansarde, monsieur Tugby, dit