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LES CARILLONS.

le monsieur en noir, descend rapidement et sera bientôt plus bas que le rez-de-chaussée. »

En s’exprimant ainsi, le monsieur regardait alternativement Tugby et sa femme, sondait le baril avec le dos de la main, et ayant trouvé le vide, il joua un air sur la douve.

« Le locataire de la mansarde s’en va, monsieur Tugby, reprit-il, voyant que Tugby écoutait dans une consternation silencieuse.

— Alors, dit Tugby, se tournant vers la femme, il faut qu’il s’en aille avant de s’en aller.

— Je ne pense pas que vous puissiez le faire transporter, dit le monsieur en noir, qui secoua la tête ; je ne prendrais pas sur moi la responsabilité de dire qu’on peut le faire transporter. Il vaut mieux le laisser où il est. Il ne peut vivre longtemps.

— Ce locataire, dit Tugby, dont le poing fermé envoya le plateau de la balance au beurre frapper contre le comptoir, ce locataire est le seul sujet à propos duquel nous ayons jamais eu maille à partir ensemble, ma femme et moi, et voyez où cela finit. Il va mourir ici… il va mourir dans notre maison…

— Et où serait-il allé mourir, Tugby ? s’écria Mrs. Tugby.

— Dans la maison de travail, reprit-il. Pourquoi sont faites les maisons de travail ?

— Ce n’est pas pour cela, dit Mrs. Tugby avec énergie. Non, non. Ce n’est pas pour cela non plus que je