Aller au contenu

Page:Dickens - Cri-cri du foyer, traduction Pichot, 1847.djvu/412

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

V

LA CONCLUSION.


Oui ! c’était la colonne d’un lit, et ce lit était le sien, et il était dans sa chambre ; mais, circonstance plus heureuse encore, le lendemain lui appartenait pour vivre et s’amender.

« Je veux vivre dans le passé, le présent et l’avenir, répéta Scrooge en sautant à bas du lit, je méditerai en moi-même les leçons des trois Esprits. Ah ! Jacob Marley ! je remercie le ciel et la fête de Noël, je le dis à genoux, vieux Jacob, à genoux ! »

11 était si animé de ses bonnes intentions que sa voix brisée répondait mal à l’exaltation de sa pensée. Il avait sangloté violemment dans sa lutte avec l’Esprit et son visage était humide de larmes.

« Ils ne sont pas arrachés, s’écria Scrooge en embrassant un de ses rideaux, ils ne sont pas arrachés avec les anneaux, ils sont ici, je suis ici : les images des cho-