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Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 1.djvu/249

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cher… » Et, se tournant vers moi : « Seriez-vous bien aise, ajouta-t-il, de voir le…

» — Non, mon père, non, dit Minette s’interposant.

» — Je pensais que cela pouvait lui être agréable, ma chère, dit M. Omer, mais peut-être avez-vous raison ! »

Je ne saurais expliquer comment je savais que c’était le cercueil de ma pauvre mère qu’on allait voir. Je n’avais jamais entendu faire un cercueil, je n’en avais jamais vu un… mais j’avais déjà tout deviné en entendant le bruit du marteau, et quand le jeune homme entra, je ne doutais pas de ce qu’il venait de faire.

L’ouvrage étant fini, les deux ouvrières dont j’ignorais les noms ayant passé une brosse sur leurs robes, allèrent dans le magasin pour mettre tout en ordre et attendre les pratiques. Minette resta pour plier ce qu’elles avaient cousu et le ranger dans deux corbeilles. Pendant qu’elle s’acquittait de cette tâche en fredonnant un air de joyeuse chanson, Joram, qui me parut son prétendu, vint furtivement lui dérober un baiser sans faire la moindre attention à moi. « Votre père, lui dit-il, est allé chercher la voiture et je n’ai que le temps