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Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 1.djvu/254

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bilité qui régnait dans la maison. Je ne sais quelle direction prenait déjà ma pensée, lorsque Peggoty fit un geste pour soulever la couverture. « Oh ! non, oh ! non, » m’écriai-je, et je lui retins la main

Toute la cérémonie des funérailles m’est présente à l’esprit comme si elle avait eu lieu hier. Je revois, tel qu’il était arrangé, le grand salon, la flamme brillante de la cheminée, la table sur laquelle on avait disposé des carafes contenant du vin, et des assiettes avec le gâteau d’usage, le costume de Miss Murdstone et celui des autres personnes qu’on introduisait silencieusement. Avant moi était entré l’accoucheur, M. Chillip, et il vint me saisir la main.

« — Comment êtes-vous, mon cher David ? » me demanda-t-il affectueusement.

Pour toute réponse, je laissai ma main dans la sienne.

« — Bonté du ciel, » poursuivit-il essayant de sourire et se retournant du côté de Miss Murdstone avec une larme aux yeux, « comme nos jeunes amis grandissent autour de nous ! Il faut ne pas les avoir perdus de vue pour les reconnaître, Madame. »

Miss Murdstone resta muette comme moi.