bilité à la suite d’un discours de Steerforth qui m’avait arraché des larmes en vantant mes vertus comme j’avais vanté les siennes.
Mais quelqu’un fume ; bientôt nous fumons tous.
Quelqu’un s’appuie sur le rebord de ma fenêtre, aspirant l’air et se disant tout bas : « Tu as tort de fumer ; tu aurais dû savoir que tu n’avais pas la tête assez forte pour supporter à la fois les vapeurs du vin et celles du tabac. » Ce quelqu’un, c’est moi. Me sentant un peu rafraîchi, je vais me regarder à la glace ; je me trouve pâle, les yeux éteints et vagues.
Quelqu’un me dit : « Allons au théâtre, Copperfield. — Le théâtre ? Oui, c’est cela. Partons. Mais d’abord, Messieurs, excusez-moi ; j’ai été élevé dans le préjugé de la peur du feu. » Et je souffle la lampe.
Dans l’obscurité, la porte avait disparu. Je la cherchais derrière les rideaux d’une fenêtre, lorsque Steerforth, en riant, me prit par le bras et me guida vers l’escalier. Nous descendîmes les marches assez heureusement jusqu’aux dernières où quelqu’un roula jusqu’en bas. Quelqu’un autre dit que c’était Copperfield. Je me fâchai de ce faux rapport ; mais,