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Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 2.djvu/342

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Et comme le flot baissait, il partit avec la marée.

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CHAPITRE XVII.

Une plus grande perte.


Il ne fut pas difficile à Peggoty d’obtenir de moi que je prolongerais mon séjour à Yarmouth jusqu’à ce que les restes du pauvre messager eussent fait le dernier voyage à Blunderstone. Elle avait acheté, sur ses propres épargnes, un terrain dans notre vieux cimetière, près du tombeau de « sa chère fille, » comme elle appelait toujours ma mère. C’était là qu’elle voulait que son mari attendît qu’elle vînt le rejoindre.

En tenant compagnie à Peggoty et en faisant pour elle tout ce que je pus (peu de chose, sans doute), je me rends avec plaisir cette justice de dire que j’étais heureux de payer en partie mes dettes de reconnaissance ; mais il faut bien convenir aussi que j’éprouvai encore une satisfaction, toute personnelle et professionnelle, à me charger du testament de M. Barkis et d’en expliquer les articles.

Je puis réclamer le mérite d’avoir le premier donné l’idée de chercher le susdit testa-