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Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 2.djvu/343

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ment dans le fameux coffre, où il fut découvert tout au fond d’un de ces sacs avec lesquels les voituriers donnent l’avoine à leurs chevaux. Le coffre contenait aussi :

1o Une antique montre d’or avec sa chaîne et ses breloques, que M. Barkis avait portée le jour de ses noces, et qui était disparue depuis ;

2o Une tabatière en argent, de la forme d’une jambe ;

3o Une boîte faite comme un citron, pleine de tasses et de soucoupes, que M. Barkis avait probablement achetée pour m’en faire cadeau lorsque j’étais un petit garçon, et qu’il avait gardée sans pouvoir se décider à s’en séparer ;

4o 87 guinées et demie, en guinées et demi-guinées ; 250 £ en bank-notes parfaitement neuves ;

5o Plusieurs reçus de sommes placées à la Banque d’Angleterre ;

6o Un vieux fer à cheval, un shelling rogné, un morceau de camphre et une écaille d’huître. Ce dernier article étant très poli et brillant à l’intérieur de couleurs prismatiques, je conclus que M. Barkis avait dû avoir quelques idées générales au sujet des perles, idées qui restèrent indéfinies dans son esprit.