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Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 2.djvu/465

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» — Mais, ma chérie, j’ai un travail…

» — Eh bien ! ne le faites pas… Pourquoi le feriez-vous ?

» — Hélas ! pour vivre. Comment vivrions-nous, ma bien-aimée, sans cela ? Comment ? je vous le demande.

» — Comment ! » répéta-t-elle avec le sourire de sa naïve insouciance. « Ah ! n’importe comment ! »

Elle me regarda avec un air de triomphe et d’innocente fierté. N’avait-elle pas répondu victorieusement ? Qu’aurais-je répliqué ? — Elle me ferma d’ailleurs la bouche par un innocent baiser… Pour un trésor, je n’aurais pas voulu être plus raisonnable que Dora jusqu’au moment où je pris congé d’elle et de son amie.

Bref, j’aimais Dora, je l’adorais ; cet amour m’absorbait tout entier…

Cependant, je ne ralentissais rien de mon ardeur laborieuse ; non-seulement je me levais exactement à cinq heures tous les matins, mais encore je prolongeais mes veilles dans la nuit.

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FIN DU DEUXIÈME VOLUME.