Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 3.djvu/249

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» — Moyennant une somme que je lui ai payée, » me dit Miss Dartle.

« — Oui, Madame, et de raconter ici ce que je viens de répéter. Je ne crois pas qu’il y ait autre chose, » ajouta M. Littimer après un moment de réflexion. « Je suis à présent sans place, et je serais heureux d’en trouver une respectable. 

» — Avez-vous quelques questions à lui faire ? » me demanda Miss Dartle.

« — Je voudrais savoir si on intercepta une lettre qui fut écrite à l’infortunée par sa famille, ou si cet homme suppose qu’elle la reçut. 

» — Monsieur, » dit Littimer ayant consulté le regard de Miss Dartle, « puisqu’on me l’ordonne, je puis bien, sans trahir la confiance de mon ancien maître, vous répondre qu’il n’est pas probable que M., James eût autorisé la réception de lettres capables d’entretenir la tristesse et les accès d’humeur… Je désire, Monsieur, ne pas aller plus loin sur ce sujet. 

» — Est-ce tout ce que vous désirez savoir ? » me demanda encore Miss Dartle.

« — Oui… » Et voyant Littimer prêt à se retirer : « J’ajouterai cependant, » dis-je, « que j’ai parfaitement compris le rôle de cet