Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 3.djvu/365

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tumes… même la présence de Sophie ici n’est pas selon la règle. Qu’y faire ? nous n’avons pas d’autre domicile que mon étude. Nous nous sommes embarqués sur un petit bateau, mais nous n’en braverons pas moins courageusement la mer ; Sophie est une femme de ménage extraordinaire ; vous serez étonné de voir comme toutes ses sœurs sont arrimées. Je ne sais trop comment elle s’y est prise. 

» — Avez-vous plusieurs de ces jeunes personnes avec vous ? » demandai-je.

« — L’aînée, la Beauté de la famille, est ici, » répondit Traddles en baissant la voix jusqu’au ton confidentiel, « Caroline, puis Sarah… celle dont je vous parlais comme ayant quelque chose dans l’épine dorsale, vous savez, Sarah, est ici ; et nous avons encore avec nous les deux plus jeunes, que Sophie a élevées ; nous avons Louisa… 

» — En vérité ! » m’écriai-je.

« — Oui, » dit Traddles ; « or, tout l’appartement consiste en trois pièces ; mais Sophie arrange merveilleusement les choses… sas sœurs dorment aussi confortablement que possible : trois dans une chambre, deux dans l’autre. »

Je ne pus m’empêcher de chercher des