Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 3.djvu/425

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dant quelque temps, parce que Numéro Vingt-Sept était réservé pour l’effet final et concluant. Mais à la fin nous arrivâmes à la porte de sa cellule. M. Creakle ayant regardé par une fente, nous dit avec un sentiment de grande admiration qu’il lisait un volume d’hymnes.

Il se fit un tel mouvement de têtes dans la direction de la fente de la porte, telle était la curiosité empressée de chacun des visiteurs pour voir Numéro Vingt-Sept lisant son volume d’hymnes, que la cellule en fût bloquée. M. Creakle, voulant nous offrir à tous l’occasion de converser avec Numéro Vingt-Sept dans toute sa pureté, ordonna qu’on ouvrît la cellule, et Numéro Vingt-Sept reçut l’invitation de venir dans le corridor. Qu’on juge de l’étonnement de Traddles et du mien : quel était ce fameux converti, ce rare Numéro Vingt-Sept ? Uriah Heep.

Il nous reconnut immédiatement et, s’avançant avec son tortillement habituel, il nous dit :

« — Comment vous portez-vous, M. Copperfield ? Comment vous portez-vous, M. Traddles ? »

Cette reconnaissance causa une admiration