Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 3.djvu/64

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

» — Sœur Lavinia, » remarqua Miss Clarissa, « cela fait partie du sujet ; mais quant au département dudit sujet sur lequel vous êtes la seule compétente, je m’abstiendrai de toute observation, continuez. »

Quand Miss Clarissa eut fait son hochement de tôle, Miss Lavinia reprit la parole en fixant son œil et son lorgnon sur ma lettre. J’ajouterai, par parenthèse, que les deux sœurs avaient de petits yeux ronds, brillants et clignotants, comme des yeux d’oiseau. Toute leur personne même n’était pas sans ressemblance avec un oiseau ; en étudiant leurs mouvements saccadés, leur manière de s’ajuster après chaque mouvement, je les comparais en moi-même à deux canaris.

Miss Lavinia, disais-je, reprit la parole en ces termes :

« — Vous demandez la permission à ma sœur Clarissa et à moi, M. Copperfield, de rendre visite ici comme le prétendu agréé de notre nièce. 

» — Si notre frère Francis, » intervint encore ici Miss Clarissa, « ne voulait s’entourer que de la société des Doctor’s Commons, quelle objection pouvions-nous y faire ? Continuez, sœur Lavinia, » ajouta-t-elle après