Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 3.djvu/68

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but, nous sommes disposées à recevoir les visites de M. Copperfield. 

» — Ah ! Mesdemoiselles, » m’écriai-je le cœur soulagé d’un poids énorme, « jamais je n’oublierai votre bonté ! 

» — Mais, » dit Miss Lavinia, « nous préférons considérer ces visites comme nous étant faites à nous provisoirement : nous nous dispenserons de reconnaître aucun engagement entre M. Copperfield et notre nièce, jusqu’à ce que nous ayons eu le temps…

» — Jusqu’à ce que vous ayez eu le temps, sœur Lavinia, » dit Miss Clarissa.

« — Soit, » dit en soupirant encore Miss Lavinia, « jusqu’à ce que j’aie eu le temps de les observer. 

» — Copperfield ! » dit Traddles se tournant vers moi, « vous sentez, j’en suis sûr, que rien ne saurait être plus prudent et plus raisonnable… 

» — Bien ! » m’écriai-je, » je le sens profondément. 

» — Dans cette situation des choses, » dit Miss Lavinia, « nous devons requérir de M. Copperfield l’assurance d’honneur qu’aucune communication, d’aucune espèce n’aura lieu entre notre nièce et lui sans que nous la con-