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GRILLON DU FOYER

ornement gracieux à l’édifice. On y voyait des vingtaines de petites voitures, dont les roues, quand elles tournaient, faisaient entendre une musique plaintive. On y voyait de petits violons, de petits tambours et autres instruments de torture pour les oreilles des grandes personnes, tout un arsenal de canons, de fusils, de sabres et de lances. On y voyait de petits saltimbanques en culottes rouges, franchissant des obstacles en ficelle rouge, et descendant de l’autre côté, la tête en bas et les pieds en l’air. On y voyait des vieux à barbes grises, sautant comme des fous par dessus des barrières horizontales, placées exprès au travers de la porte de leurs maisons. On y voyait des animaux de toute espèce et des chevaux de toutes les races, depuis le grison juché sur quatre chevilles plantées dans son corps en guise de jambes, jusqu’au magnifique cheval de course prêt à gagner le prix du roi au grand Derby. Il aurait été difficile de compter les nombreuses douzaines de figures grotesques qui étaient toujours prêtes à commettre toute espèce d’absurdités à la première impulsion d’une manivelle, de sorte qu’il n’aurait pas été aisé de citer une folle, un vice, une faiblesse, qui n’eût pas son type exact ou approchant dans la chambre de Caleb Plummer. Et ce n’était pas sous une forme exagérée, car il ne faut pas de fortes manivelles pour pousser les hommes et les femmes à faire des actes aussi étranges que jamais jouet d’enfant a pu en exécuter.

Au milieu de tous ces objets, Caleb et sa fille étaient