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GRILLON DU FOYER.

étaient privées de feuilles et embrouillées, et abandonnaient au vent leurs guirlandes desséchées ; mais il n’y avait rien de décourageant dans ce coup-d’œil. C’était une agréable contemplation, car elle vous rappelait que vous aviez en votre possession un chaud foyer, et vous faisait espérer le vert printemps. La rivière avait un air frileux ; mais elle était pourtant encore en mouvement et courait d’un meilleur train ; ce qui était un grand point. Le canal était tardif et semblait être en torpeur ; il fallait en convenir ; mais à quoi bon y penser ? il se trouverait bien plus tôt pris quand la gelée viendrait pour tout de bon ; et alors quel agrément pour patiner et pour glisser ! et les lourdes et vieilles barques, glacées en certains endroits s’abritaient près du quai, où elles laissaient échapper tout le jour la fumée de leurs cheminées de fer rouillé, et attendaient là paresseusement le temps pour la navigation.

En un endroit un gros monticule d’herbes sauvages et de chaumes brûlait ; le feu apparaissait en plein jour blanc et éblouissant à travers le brouillard, et jetait de temps à autre un trait rouge au milieu de celui-ci ; en conséquence de cela, la fumée s’insinuant dans le nez de miss Slowbody, suffoquée, celle-ci, ainsi que c’était son habitude à la moindre provocation, réveilla le baby, qui ne voulut plus se rendormir. Mais Boxer qui était en avance de près d’un quart de mille, avait rapidement passé les limites de la ville et était parvenu au coin de rue où vivaient Caleb et