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Page:Dickens - Le Grillon du foyer.djvu/78

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GRILLON DU FOYER

sa fille aveugle ; et longtemps avant que les Peerybingle eussent atteint leur porte, Caleb et sa fille se tenaient sur le pavé de leur porte prêts à les recevoir.

Boxer, dirons-nous en passant, faisait certaines distinctions délicates, et qui lui étaient propres, dans les communications qu’il avait avec Berthe, ce qui me persuade qu’il savait qu’elle était aveugle. Il ne cherchait jamais à attirer son attention en la regardant, mais invariablement en la touchant. Je ne puis dire s’il avait acquis cette expérience en fréquentant quelque personne ou quelque chien aveugle. Il n’avait jamais vécu avec un maître aveugle ; ni M. Boxer le père, ni Mrs. Boxer la mère, ni aucun des membres de cette respectable famille, ni d’aucune autre, n’avaient été connus comme aveugles, à ma connaissance. Il avait peut-être trouvé cela par lui-même, tout seul, mais il l’avait trouvé. Il saisit le bas de la robe de Berthe avec ses dents et le garda jusqu’à ce que Mrs. Peerybingle et le baby, ainsi que miss Slowbody et le fermier se trouvassent tous sains et saufs dans la maison.

May Fielding était déjà arrivée, ainsi que sa mère ― petite vieille querelleuse, avec une figure chagrine, qui, sous le prétexte qu’elle avait conservé une taille semblable au pied d’un lit, était supposée avoir une taille transcendante, et qui, en conséquence de ce qu’une fois elle aurait pu avoir une position meilleure, ou raisonnant dans la supposition qu’elle aurait pu l’a-