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Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/16

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VI

ministrative dans laquelle ils étaient compris : cette méthode est à la fois la plus lumineuse et la plus instructive. Quand elle nous a paru insuffisante, nous avons donné en outrela position astronomique. Lorsque les déterminations astronomiques n’étaient pas d’accord entre elles, nous nous sommes décidé pour celle qui était indiquée dans l’excellent ouvrage de M. Ph.-J. Coulier, intitulé : Table des principales positions géographiques du globe d’après les autorités les plus modernes.

La population a été fixée, autant qu’on l’a pu, d’après les tableaux officiels les plus récents. Pour la France, on a suivi les tables de population contenues dans l’ordonnance royale du 30 décembre 1836, la seule qui fasse autorité jusqu’a ce jour (1842) ; pour l’Angleterre, on a adopté les évaluations contenues dans l’Encyclopédie Britannique (The British Cyclopedia), de F. Partington, qui lui-même a partout suivi le dernier recensement officiel ; pour l’Allemagne, on a de même eu recours à des ouvrages spéciaux. Pour quelques pays, comme la Prusse, le royaume de Naples, les États-Unis, etc., on a mis à profit des documents officiels publiés en 1841 et 1842.

Quoique nous ayons consacré bien des années à l’exécution de cet ouvrage, nos seules forces n’eussent pas suffi pour mettre fin à une si vaste et si longue entreprise. De zélés collaborateurs ont bien voulu nous prêter leur concours, et nous sommes heureux de pouvoir leur rendre ici le témoignage public de notre reconnaissance. M. Val. Parisot, professeur d’histoire, l’un des plus actifs et des plus savants rédacteurs de la Biographie universelle de M. Michaud, auteur d’un Dictionnaire de Mythologie que nous avons déjà eu occasion d’apprécier, et de plusieurs ouvrages d’histoire et de géographie, a rédigé ia plus grande partie des articles de Géographie ancienne et moderne et des articles historiques qui accompagnent le nom de chaque pays, ainsi qu’un bon nombre de notices biographiques et mythologiques ; sa coopération, qui nous avait. été déjà d’un si grand secours pour notre Dictionnaire de l’Antiquité, nous a été plus utile encore dans ce nouveau travail : car nous avons pu profiter de tout ce que quinze années d’études avaient ajouté à son érudition. M. Alfred Magin, ancien professeur d’histoire au collége Rollin, aujourd’hui inspecteur des études, auteur d’ouvrages de géographie et d’histoire justement estimés, nous a donné d’importants articles sur les matières qui avaient été le plus particulièrement l’objet de ses recherches. M. Le Gouëz, répétiteur au collége Bourbon, nous a, pendant plusieurs années, secondé avec un véritable dévouement dans la pénible tâche de tout réviser, de tout vérifier. Nous avons aussi de grandes obligations à M. Wibratte, qui s’est chargé de faire une lecture à la fois littéraire et typographique de tout l’ouvrage : si ce Dictionnaire se distingue par l’exactitude et la correction du texte, c’est à lui en grande partie que nous en sommes redevable.

Dans l’impossibilité de mentionner toutes les personnes qui ont bien voulu nous fournir d’utiles documents ou nous aider de leurs conseils, nous ne pouvons passer sous silence les noms de M. Langlois, savant orientaliste et membre de l’Institut, qui nous a donné des éclaircissements sur la mythologie indienne, et a mis à notre disposition son Théâtre indien, où nous avons puisé d’excellentes notices ; de M. Weiss, professeur d’histoire, à l’obligeance duquel nous devons plusieurs articles sur quelques uns des points les plus obscurs de l’histoire du moyen âge ; de M. Spiers, professeur de langue anglaise, auteur d’ouvrages devenus classiques, à qui nous avons soumis les principaux articles relatifs à la littérature ou à l’histoire de l’Angleterre ; de M. Adrien Fleury, avocat, et de M. Geffroy, docteur en droit, qui ont rédigé plusieurs notices sur des magistrats, des jurisconsultes, des orateurs, des avocats.