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Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/229

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BESE AU BESS

en 1263, et assurèrent ainsi à leur maison le margraviat de Misnie, qui Jui avait été conféré en 1247.

BESENVAL (Pierre-Vietor, baron de), officier

suisse, au service de France, né à Soleure en 1722, entra dès l’âge de 9 ans dans le régiment des gardes suisses, dont son père était colonel, et parvint assez rapidement aux premiers emplois militaires. Il était en 1789 lieutenant-général, inspecteur-général des Suisses et Grisons. 11 fut chargé de commander des troupes réunies autour de Paris ; mais il ne prit que des mesures timides, et finit par s’éloigner avec des passe-ports qu’il s’était ménagés. Arrêté dans Sa fuite et traduit au tribunal du Châtelci, il fut déclaré innocent. 11 resta depuis oublié, et mourut

prnivicx, autrefois Tuesis, viile d’Angleterre, à 80 kil. S. E. d’Edimbourg, à l’embouchure de la Tweed, ce qui l’a fait nommer Berwick-sur-Tweed Berwick-upon-Tweed) ; 9,000 hab. Grande et bien tie. Beau pont de six arches, hôtel-de-ville, casernes. Grande pêcherie de saumons, importation de bois de construction de la Norwége. Après plusieurs siéges, elle fut cédée à l’Angleterre en 1502. pErwick (NORD-), ville d’Écosse (Haddington),

à 12 kil. N. E. d’Haddington, à 50 kil. N. O. de Berwick-sur-Tweed ; 1,800 hab.

BER WICK (Jacques FITZ-JAMES, duc de), maréchal de France, fils naturel du duc d’York (depuis Jacues Il), né en 1671, fit ses np urmes en

ongrie, et assisla au siége de Bude en 1686. Après Ja révolution de 1688, il prit une part très active à toutes les tentatives qui furent faites pour replacer son re sur le trône ; quand sa cause fut désespérée, il se fit naturaliser Français, et servit successivement sous le maréchal de Luxembourg, le duc de Bourgogne et le maréchal de Villeroi, et développa dans ces diverses campagnes de grands talents militaires. Louis XIV lui confia en 1704 le commandement des troupes françaises en Espagne, et l’année suivante il l’envoya contre les Protestants insurgés ou Camisards du Languedoc. Créé maréchal de France en 1706, Berwick retourna en Espagne , la ba-

taille d’Almanza, qui rendit le royaume C£ Valence à Philippe V, et prit Barcelone. En 1733, il reçut le commandement de l’armée du Rhin, et fit le siêge de Philipsbourg :; il y fut tué d’un boulet de canon 11734). Berwick est placé comme général à côté de illars et de Catinat. Margon a publié en 1737, sous le titre de Mémoires du maréchal de Berwick, un ouvrage informe ; mais le due de Fitz-James, pelitfils du maréchal, a publié les véritables Mémoires de Berwick, revus par l’abbé Hook, 1778, 2 vol. in-12. BÉRYTE, Berytus, auj. Baïrout, ville de Phéni-

ron.

BESIDLÆ, ville du Brutium, auj. BISIGNANO.

BESME ou BÈME, ainsi appelé parce qu’ilétait né en Bohème, mais dont le vrai nom était Charles Dianowitz. fut élevé par les Guise, et cut la principale rt au meurtre de Coligny : e’est lui qui jeia le corps dela victime par les fenêtres. {] fut dans la suite pris r les Protestants de la Saintonge ; il était parvenu à s’évader de leurs mains ; mais Bertauville, gouvèrneur de la place où il avait été détenu, l’atteignit, el le pe de son épée.

ESSAPARA, auj. T=apar-Bazardjik, ville de

Thrace, chez les Besses, dont cile élit la principale

ace.

BESSARABIE, pays-fronlière de la Russie d’Eu-

rope, borné au N. par celui de l’odolie, à l’O. par l’Autriche, au S. par la Turquie, à VE. par la Motdavie, dont le Pruth la sépare ; 400 kil. sur 164 ; 600,000 hab. ; eh.-1., Kichinev ou Kischenau (éviché grec). Autres villes, Bender, Ismaïl, Chotim ou Chotzim, Kilia, Akkermann (viüles fortifiées). Riv., cie, sur la côte, au N. de Sidon. Colonisée sous Au- | Danube, Pruth, Dniestr Kagalnik. Pays de plaines, te, elle prit de là le nom de Julia Felix ; à partir fertile en grains, fruits, raisins ; excel’ents pàlurau use siècle elle eut une école de droit fameuse dans | RCS- — La Bessarabie faisait jadis partie de la Dacie tout l’empire et qui ne fut détruite que par l’inva- Trajane ; elle fut successivement comprise dans les sion arabe, en 634.— Béryte fut la patrie de l’his- empires des Goths, des Huns, des Avares, des Peltorien Sanchoniathon. | chenégues ; elle fit enfin partie de la Molduie. Elle BESA ou ANTINOËE, ville d’Egypte. Voy. ANTINOÉ. fut conquise par les Ottomans en ‘454, ei fut cédée BESALU, ville d’Espagne (Barcelone), sur la Fla- à la Russie par le traité de Boukaresl, 1812. via, à 6 kil. N. O. de Cirone, fut au xIe siècle le BESSARION (Jean), cardinal, né à Trébizonde ch.-1. d’un petit comté, réuni plus tard à celui de |en 1395, mort à Ravenne en 1432, fut d’ebord re-Barcelone. ligieux de l’ordre de St-Busile, dans un monastère BESANCON, Vesontio, ch.-1. du dép. du Doubs, du Péloponèse. En 1435, lorsque l’empereur Jean sur le Doubs, à 350 kil. SE. de Paris (399 par Di- | Paléologue eut formé ie projel de réunir l’église jon) ; 29,118 hab. Archevêché : eour royale ; tribu- | £recque à l’égfise latine, il Lira Bessarion de sa renal de 1"< instance el de commerce ; académie uni- | traite, le fil évêque de Nicée, el l’amena en Malie versilaire, collége royal. Ch.-1. de la 6° division mi- | avec plusieurs autres savants. L’union fut prononlitaire et place forte de tre classe. Citadelle. Beau |cée, et le pape Eugène IN, pour récompenser le nt, belle cathédrale gothique, églises diverses ; ile de Bessarion, Île {it cardinal. Les Grecs schisriche bibliothèque , musée Pâris et musée d’anti- maliques conçurent une telle aversion pour lui, quités, sociétés savanies, nombreuses écoles. Fabsi- | qu’il ne voulut plus retourner ail milieu d’eux. Îl ques de bas, tapis de pied, bleu de Prusse et bleu | fixa son SCjour à Rome, ct sa maison fut le rendezcéleste ; horlogerie, chapellerie, distillerie, rafline- | YOUS de lous eeux qui celivaient les lettres. Pie Il rie royale de poudre el salpêtres, etc. Commerce actif, | lui conféra le titre de patriarehe de Constantinople. surtout avec la Suisse, l’Alsace et le midi de la France. | À la mort de Nicolas Ÿ et de Paul JE, il eut un __ Gette ville fut la métropole de la Grande-Séqui- and nombre de voix pour obtenir la tiare. La cour naise sous l’empire romain : elle fut dévastée en 456 de Rome lui confia piusieurs légations importantes. par les Burgundes, en 937 par les Hongrois. Villeim- | Les écrits de ce cardinal sont nombreux, el tien- ‘riale de 1184 à 166% ; capit. de la Franche-Comté nent un rang distingue parmi ceux qui marquérent depuis ce temps. Elle appartient à la France depuis | la renaissance des lettres ; ils contribuèrent surtout 1674, ainsi que toute la province : Patrie du eardi- | à faire revivre en ltalie le goût de Ja philosonal Granvelle, du poëte Mairet , du jésuite Nonolle, phie platonieienne. On a imprimé de lui quatre de Suard et de Moncey.— L’arr. de Besançon a 8 can- livres en latin : Contre les calommaleurs de Platon, tons ( Amancey, Audeux, Boussières, Marchaux, Rome, 1469 (circa), in-fol., rare ; Venise, 1503 et Ornans, Quingey, plus Besançon qui compte pour | 1516, in-fol. ; Orationes de bello Turcis inferendo, deux), 209 communes et 99,025 habitants. Paris, 1471, in-4 ; une traduction latine des 4 livres BESENSTADT, ville des Etats prussiens, sur | de Xénophon sur Socrale, Louvain, 1533, in-4 : une l’Elster, entre Halle et Wettin. Les fils de Henri- | traduction latine de la Méiaphysique d’Aristole , l’Illustre y vainquirent le duc Albert de Brunswick 1 Paris , 1516. li avait aussi composé beaucoup 34