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Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/230

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d’ouvrages de théologie qui sont restés manuscrits.

BESSE, ch.-1, de cant, (Puy-de-Dôme), à 24 kil. O. d’Issoire ; 1,900 hab. Eau minérale aux environs.

BESSE, ch.-1, de cant, (Var), à 11 kil. S. E. de Brignolles : 1,550 hab.

BESSE, bourg de France (Sarthe), à 9 kil. S. de St-Calais ; 2,000 hab.

BESSES, Bessi, peuple de la Thrace, au S. O., habitait les monts Rhodopes, à l’O. du Strymon, Ils étaient féroces, sauvages et voleurs. On nommait leur pays Bessique ou pays des Besses ; ch.-1., Bessapara.

BESSIÈRES {J.-B.), due d’Istrie, maréchal de l’empire, et colonel - général de la garde impériale, était né à Preis en Poitou, en 1768, d’une famille pauvre. Î entra d’abord dans la garde consfitutionnelle de Louis XVI, comme simple soldat : fit les guerres de la république ; se distingua surtout à Rovérédo et à Rivoli : après ee dernier combat, le séncral Bonaparte, témoin de sa bravoure, Fattacha à & personne en Île nommant commandant des guides qui formaient sa garde, et, peu après, il l’emmena en Égypte avee le titre de général de brigade. Bessières devint général de division sons le consulat, et maréchal de l’empire lors de l’établissement du gouvernement impérial, Les batailles d’Austerlitz, d’léna, d’Eslau, de Wagram jui assignérent un raug distingué parmi les chefs de l’armée française. Ï passa en Espagne en 1810, et commanda un des corps d’armée ; en Russie, il commandait la cavalerie de la garde impériale, 1 ! servait en la même qualité dans la campagne de 1813, en Saxe, lorsqu’il y fut tué, le 1° mai, au combat qui préceda Ja bataille de Lutzen.

BESSIN, Bajocasses, pelit pays de l’ancienne Normandic, partie de la B.-Normandie, entre ja mer, la canpagne de Caen, le Bocage, le Cotentin. Places rincipales : Bayeux, Saint-Lô, Isisny, Port-en-

iessin, Aujourd’hui partie des dép. du Calvados et de la Manche,

BESSINES, eh.-1, de cant. (H.-Vicnne), à 24 kil. E. de Bellac : 2,000 hab.

BESSUS, gouverneur de la Bactriane pour Darius IE, trahit ce prince, l’assassina après la bataîlle d’Arbèles, et prit le titre de roi de la Bac triane, Alexandre Je poursuivit, le fit prisonnier, et de livra à un frère de Darius, qui le fit périr dans les plus cruels tourments,

BESTUCHEFE-RIUMIN {Alexis, comte de), chancelicr et Sénateur, né à Moscou en 1693, mort en 1566, fut chargé de plusicurs anibassades en Angleterre, en Suide, en Danemarck, par Pierre-le-Grand et l’impératrire Anne ; fut ensuite disgracié comme partisan du régent Biren, et rentra en faveur sous Catherine ÏE — Un de ses descendants entra dans une conspiration contre les empereurs Alexandre et Nicolas, et fut mis à mort, en 1826, à l’âge de 30 ans.

BESYNGA, ville de l’Inde ancienne, au). PÉGot.

BETANCOS, Flavium Briganvun, ville d’Espagne (Santiago’, à 17 kil. SE. de la Corogne : 1,600 hab.

BETAU ou BETUWE, pays du roy. de Hollande (Gucldre), dans le S. O. de l’ile que forment le Wahaletle Rhin, 1 n’a que des villages. On retrouve dans son nom celui des anciens Bataves.

BETHANIE, boure de la tribu de Benjamin, en Palestine, situé près de Jérusalein, an pied du mont des Oliviers, C’est à Béthanie que se fit Le miracle de la résurrection de Lazare,

BETHEL, ville de la tribu de Benjamin, où Dieu apparut à Abraham et à Jacob, et leur promit la terre de Chanaan. Rachel et Débora moururent dans cette mème ville. — 11 y avait un autre Béthel, dans la tribn d’Ephratm,

BÉTUENCOURT (Jean DE), gentilhomme normarrd, alla former, vers 1402, sous le régne de

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Charles VI, un établissement dans une des tles Canaries ; puis réussit, avec le secours qu’il obtint du roi d’Aragon et du roi de France , à soumettre toutes ces Îles. Au bout de quelques années il laissa le gou-

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vernement de ces îles à son neven Maciot de Bcthen-

court, et revint dans son pays pour y passer le reste de ses jours, ]l mourut à Granville en 1425.

BETHISAG (J.), consviller et favori du duc de Berry, frère de Charles V, opprimait cruellement les habitants du Languedoe, dont le duc était gouverneur, Charles VI Le fit arrèter, et il fut condamné

à être brülé vif, 1359.

BETHLEEM, Beith-el-Lham en arabe, Lourg de la

Judée, auj. en Syrie (Damas), à 10 kil. S. de Jérusalem ; 500 familles. Ce lieu est célèbre par la naissance du Sauveur. On y voit un vaste couvent enclos de hautes murailles, et une église qui comprend le licu inéme où naquit Jésus. On y vend des chapelets, des croix de bois incrustées de nacre, — 11

avait en Judée une autre Bethiéem, à 40 kil. N. O. de Génésareth. — Plusieurs villes aux Etats Unis ont le même nom, une entre autres dans la Pensyl-

vanie, à 80 hil. N. O. de Philadelphie,

BETHLEM-GABOR, fils d’un gentilhomme pauvre de Fransylvanie, chasa avec l’aide des Turcs le prince Gabriel Bathori, son bienfaiteur, et se lit proclamer à sa place prince de Transylvanie, en 1613, Ayant fait ensuite plusieurs conquêtes en Hongrie , il prit le titre de roi de ce pays, en 1618. L’empereur Ferdinand IE envoya contre lui le comte de Tilly, qui le força à demander la paix et à renoncer au titre de roi de Hongrie. H mourut en 1629 au moment où il allait reprendre les armes,

BETHSABEE, fenime d’Urie, lui futenlevée par avid, et devint mère de Salomon, Foy. URIE.

BETHULIE, Bathuel en hébreu, ville de Judée dans la tribu de Siméon, est célèbre par le siège qu’elle soutint contre Holoferne, et quefit lever

udith, l’an 658 av, J.-C.

BETHUNE, ch.-1. d’arrond. (Pas-de-Calais), sur la Brette, à 28 kil. N. d’Arras : 6,805 hab. Jolie église. Huile, savon, genièvre, raflinerie de sel, Commerce en draps, toiles, salaisons, ete, Béthune avait des seigneurs particuliers au xte siècle, Elle fut réunie définitivement à la France par le traité d’Utrecht, — L’arr, de Béthune à 8 cantons {Cambrin, Carvin-Epinvy, Lens, Houdin, Lillers, Norem, La Ventie, plus Béthune),144 communes ct 131,973 hab.

BETHUNE {maison de), noble maison de l’Artois, dont l’existence remonte au AI* sicele et qui s’est divisée en plusieurs branches, dent les principales sont celles de Charost et de Selles, Les membres les plus célèbres de eette famille sont :

BETHUNE (Maximilien DE). Voy. SULLY.

MÉTHUNE (Philippe DE), conte de Selles et de Charost, frère puiné du célèbre Sully. H fut ambassadeur en Ecosse, à Rome, en Savoie et en Al lemagne sous les regnes de Henri iV’et de Louis XIE, etwouverneur de Gaston, due d’Orléans, Il mouruten 1649, à 88 ans. On a de lui Observations et marimes politiques pouvant utilement servir au maniement des aflaires publiques. Cet écrit se trouve à Ja suite de l’Ambassade de Mr le duc d’Angoulême, publiée par Henri, comte de Béthune, en 1677, in-fol.

BÉTHUNE (Hippolyte DE), fils du précéd, Il euivit Louis XIE dans ses plus importantes cpédilions, servit avec distinction, et mourut en 1665, àgé de 62 ans. I légua à Louis XIV deux mille cinq cents manuscrits, dont douze cents regardent l’histoire de France. Hs furent tous déposés à la Bibliothèque rovale, où ils forment ce qu’on appelle le Fonds de Béthune.

BÉTHUNE (Armand-Joseph pr), duc de Charost, né à Versailles en 1528, morten 1800. 1s’est fait un nom par sa philanthropie et par son zèle pour les progrès de l’agriculture.