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Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/298

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BURN

en à vol. in-8, et par Cotelle en un seul vol. compacte, 1828. On en prépare une édit. plus complète (1840).

BURLEIGH Cécll). Voy. CÉCIL.

BURLINGTON, ville et port d’Angleterre, dans lo Yorkshire, sur la mer d’Allemagne ; 5,000 hab.

BURLINGTON, ville des Etats-Unis (New-lersey), sur la Delaware, à 24 kil. N. E. de Philadelphie ; 2,760 hab. — Autre ville des États-Unis (Vermont), sur la côte E. du lac Champlain ; 2,100 hab. Université florissante, académie. Grand commerce.

BURMANN (Picrre}), savant philtologue, né à Utrecht en 1668, mort en 1741, professeur d’histoire ot d’éloquence dans les universités d’Utrecht et de Leyde, à rendu d’importants services aux lettres latines par ses belles et nombreuses éditions, ornées de préfaces et de notes. On lui doit des éditions fort estimées d’Ovide, 4 vol. in-4, 1756 ; de Virgile, à vol. în-4, 1746 ; de Quintilien, 1720 ; de Pétrone, 17143 : de Phèdre, 1745 : des Poetæ latini minores, Leyde, 1731 ; d’Horace, 1699 : de Claudien, 1760 : de Lucain, 1740 ; on a encore de lui de savantes dissertations et de bons vers latins.— Deux neveux de Pierre Burmann ont aussi été des hommes distingués : Jean Burmann, jh enseigna la botanique à Amsterdam et écrivit

e savants ouvrages sur celte science ; et Pierre Burmann, dit Burmann Second, qui professa les lettres à Krancker et à Amsterdam : celui-ci publia

lusieurs travaux de son oncle et donna lui-même es éditions estimées , entre autres celle d’Aristophane, Leyde, 1760.

BURNET (Thomas), écrivain anglais, né à Croft dans le comté d’York vers 1635, mort en 1715, fut maître de l’hôpital de Sutton à Londres, chapelain du roi Guillaume 1IL, et secrétaire de son cabinet : mais fl perdit sa faveur et ses places pour avoir émis dans ses ouvrages quelques opinions trop hardies sur Ja religion. Îl est auteur d’une Théorie sacrée de la Terre, en latin, 1680-1689, où il fait l’histoire des temps antédiluviens, en consullant son imagination plutôt que les faits ; et d’un ouvrage intitulé Archæologiæ philosophicæ, 1692, où il cherche à expliquer plusieurs des récits de la Genèse par des allégories.

BURNET (Gilbert), évêque de Salisbury, né à Édimbourg en 1643, mort en 1715, fut d’abord curé de Salton en Écosse, puis enseigna la théologie à Glasgow. Il se fit tellement remarquer par son zèle contre Île catholicisme qu’il encourut ja disgrâce de Charles 11 et Jacques IL, et se vit obligé de quitter l’Angleterre. Après avoir voyagé dans plusieurs contrées de l’Europe, Il se fixa en Hollande, s’attacha au prince d’Orange (depuis Guillaume HI), et travailla de tout son pouvoir à Ie faire monter sur le trüne d’Angleterre. Ce prince, à son avénement, l’éleva à l’évêché de Salisbury. On doit à Gilbert Burnet, entre autres écrits, une Histoire de la Réformation en Angleterre, 1619-1715, traduite en français par Rosemond, 1683 et annécs suivantes ; une Histoire de mon temps (depuis Charles 1), publiée après 8a mort par son fils, 1724, traduite par “IORerES 1725.

URNETT (Jacq.), plus connu comme lord Monboddo. Voy. MONBobDO.

BURNS (Robert), poëte écossais, né en 1759, était fils d’un jardinier du comté d’Ayr, et fut lui-même fermier. Émporté par un goût naturel vers la poésie, il néglivea ses affaires, 80 livra à la débauche, et tomba dans une misère qui abrégea sa vie. Il mourut en 1796, à 37 ans. Ses poésies sont écrites presque toutes dans le dialecte écossais. Le docteur Currie en a donné en 1800 un recueil complet en 4 vol. in-8. Les morceaux de Burns les plus estimés son ! : The Cotter’s Saturday-Night ; Bruce’s Address {o his Troops ; The Lilac ; John Barleycorn.

BUÜRNT - ISLAND, ville d’Écosse (Fife), à 8 kil. N. O. d’Edimbourg, sur le Lord N. du Frith-de-

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BUSC

Forth ; 2,140 hab. Pôche du hareng. Port. Chantiers de construction.

BURRHUS (Afranius), gouverneur de Néron et préfet du prétoire. Néron fut le meilleur des prinees tant qu’il suivit ses conseils ainsi que ceux de Sénèque : mais il ne tarda pas à le faire mourir, l’an 62 de J.-C., pour se défaire d’un censeur importun.

BURRAUS, empirique italien. Voy. BORRI.

BURRIANA, ville d’Espagne (Valence), À 7 kil. S. de Castellon-de-la-Plana : 4,600 hab.

BURSLEM, ville d’Angleterre can sur le Trent, à 4 kil. N. E. de Newcastle - Under - Line : 9,700 hab.

BURTON (Robert). écrivain anglais, né à Lindicy en 1576, mort en 1639, curé dans sa ville natale, est connu par un ouvrage fort original, l’Anatomie de la Mélancolie, par Démocrite le Jeune, 1622, ouvrage auquel Sterne a fait de fréquents emprunts. Ce livre a eu un très grand nombre d’éditions ; la meilleure est de 1806.

BURTON - UPON - TRENT, ville d’Angleterre Stafford), sur le Trent. à 18 kil. N. E. de Lichtfield ; 7,000 hab. Chapeaux, filatures de coton hydrauliques ; ouvrages en fer. — 11 y a plusieurs autres Burton en Angleterre et aux États-Unis.

BURTSCHEID. Voy. BORCETTE.

BURY, ville manufacturière de l’Angleterre (Lancaster), sur l’Irwell, à 12 kil. N. O. de Manchester ; 15,000 hab. en 1831. Etvffes de coton, lainages.

BURY-SAINT-EDMUNDS , jadis Boedrik-Worth, ville d’Angleterre Cor, à 90 kil. &. de Londres ; 4,500 hab. Jolie ville : églises St-Jacques et Ste-Marie. Grand commerce de laines et de grains. Elle fut ainsi nommée parce que le roi saint Edmond, tué par les Danois en 870, y fut enterré. C’est là que se rassemblèrent les barons anglais, mécontents de Jean-ans-Terre, pour lui arracher la Grande-Charte.

BURZET, ch.-1. de cant. (Ardèche), à 22 kil. N. de L’Argentière : 3,180 bab.

BURZOUYEH, mage et médecin de la cour de Khosrou-Nouchirvan, roi de Perse, qui le choisit pour faire un voyage scientifique et littéraire dans l’Inde. 11 parvint à se procurer un exemplaire des fables attribuées à Pidpay, et en fit une traduction du sanscrit en persan, qu’il intitula : Djavidan kird (sagesse éternelle).

BUS (César pi instituteur de la congrégation de la Doctrine chrétienne, né en 1544 à Cavaillon, mort en 1607, mena d’abord dans les camps et à la cour une vie très dissipée, puis embrassa à 30 ans l’état ecclésiastique, se voua à l’instruction des enfants et du peuple, et s’étant associé à plusieurs prètres animé du même zèle, créa, en 1592, la congrégation de la Doctrine chrétienne, qui fut approuvée par Clément VII en 1597. Voy. DOCTRINE CHRÉ-TIENNE (Frères de la).

BUSBECQ (Augier GRISLEN DE), diplomate, né en 1522 à Conmines en Flandre, mort en 1592, fut employé par les empereurs Ferdinand 1, Maximilien I et Rodolphe 11 comme ambassadeur en Turquie, puis en France, et fut gouverneur des fils de Maximilicu Il. On a de lui une relation de. son ambassade en Turquie, en latin et sous forme de lettres, 1582-1589, traduite en français par Gaudon,

Paris, 1649, et par l’abbé de Foy, 1748. On lui doit ”

la découverte du Monumentum ancyranum, marbre

récieux relatif à Auyuste, et trouvé à Ancyre.

BUSCHING (Ant.-Fréd.), géographe, né dans la Westphalie en 1724, mort en 1193, accompagna d’abord en Russie le conte de Lynar comme gouverneur de son fils ; fut nommé en 1754 professeur de philosophie à Guættinrue ; quitta cette ville eu 1761 par suite de persecutions qu’il éprouva, et se rendit à St-Pétersbourg, où il devint pasteur d’une église luthéricauc ; puis à Berliu (1766), où il dirigea

me