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Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/299

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aveo le plus grand succès le gymnase ou collége dit du Clottre-Gris. 1l a laissé un très grand nombre d’ouvrages sur la religion, la géographie, l’histoire, et sur l’éducation de la jeunesse ; mais il est surtout connu par ses pu A géographiques. Les plus im-

rtants sont : la ouvelle Description du globe où Géographie universelle, 1154 et ann. suiv., traduite

lusieurs fois en français ; c’est le traité le plus complet et le plus exact qui ait paru jusqu’à sui ; Jntroduction à la géographie, la politique, le commerce el Les finances des élals de L’Europe, 1158, traduit aussi

pendant la jeunesse du roi ; on a en outre de lui des Leures qu’il croyait bien supérieures à celles de madame de Sévigné, sa cousine ; des Mémoires, el une en És Hissoire de Louis XIV, pleine de basses flatteries. Or - BUSIRIS ou POUSIRI, auj. Abousyr, ancienne | l’a surnommé le Pétrone français. L’Histoire amouville de la B.-Égypte, sur le bras Athribitique du | reuse des Gaules a été souvent réimprimée ; la der-Nil, au S. E. de Sais, ch.-1. du nome Busirile, cé | nière édition est de Paris, 1829, 3 vol. in-8. Il laissa lèbre par le culte d’Oiris. Or y voyait la sépulture | un fils qui devint évèque de Luçon, et qui eut si de ce prince. On admirait aussi un temple d’Isis, | bien le talent de plaire , qu’on l’appela Le Dieu de la

qui fut détruit par Dioclétien. bonne compagnie. BUSIRIS, tyran d’Espagne, fameux par sa cruaulé, BUSSY-CASTELNAU (Ch.-J. PATISSIER, marquis de), tuait tous les étrangers qui passaient dans sex élais. général français , servit avec distinction sous Dut osé enlever les Atlantides, Hereule, ami ee dans les Indes ; contribua à faire lever aux d’Atlas, le vainquit el le tua. nglais te siége de Pondichéry en 1748. et fut nomgusiis, roi d Egypte, fils de Jupiter ou de Neptune mé commandant des armées de terre et de mer äuet de Libye ou d’Anippe, fut mis après sa mort au delà du cap de Bonne-Espérence. Il concer !a ses rang des dieux. On croit généralement que ce dieu | opérations avec le bailli de Suffren et luila avec n’est autre qu’Osiris. Busiris régnait à Thèbes : il | avantage contre un ennemi fort supérieur en nom-

ndit cette ville et l’entoura de murailles pour la | bre. Il mourut en 1185 à Pondichéry.

préserver des allaques des Éthiopiens. On place son BUSTA GALLORUM, auj. Bastia, lieu de l’Italie " ancienne, dans l’Ombrie , à 15 kil. E. de Pérouse.

ne vers le xXxXI1° siècle avant J.-C. Y Narsès y défit en 552 le roi des Goths Totila, qui

USSANG, bourg du dép- des Vosges, à 26 kil. $, E. de Remiremont ; 1,500 hab. Eaux minérales | y perte la vie. USTO-ARSISIO, bour du rey. Lombard-Vénitien, à 31 kil. N. O. de ilan ; 6,600 hab. Grande

dont il Le par an plus de 20,000 bouteilles. filat. de coton. Ville très ancienne, jadis importante.

BUSS uxetum, ville du duché de Parme, à 29 kil. S. E. de Plaisance ; 1,600 hub. Sylla ÿ défi BUTE (le). en Écosse, à l’entrée du détroit de la Clyde ; 2 kil. sur 8 ; 5,824 hab. Houille , ardoise, pierres à chaux. Pêche. qe industrie sur les côtes. Ruines du château de Rothsay. Une seule ville, Rothsay. — L’île de Bute donne son nom à un comté d’Écosse, composé de plusieurs iles : Bute, Arran, Largs, Littl umbray, Inchmarnock , situées près de l’entrée du détroit de la Clyde ; 13,800 hab.

BUTE (J.sruarT, comle de), ministre d’état. Ayant plu au prince et à la princesse de Galles par l’élégance de ses manières, il fut placé auprès de leur fils, héritier présomptif de la couronne (depuis George Il), et acquit sur ce prince le plus grand ascendant. À son avénement (1760), le comie de Bute devint premier ministre et se déclara chef du parti tory. li se rendit odieux par plusieurs mesures anti-populaires ; cependant il termina la guerre que l’Angleterre faisait depuis plusieurs années à la France, et conelut, en 1763, à Fontainebleau, unè paix avantageuse À son pays. Peu après il abandonna spontanément les affaires, lorsqu’il était au faite du pouvoir, et se retira dans sa terre où il cultiva la botanique. 1 composa pour la reine d’Angleterre des Tables de botanique contenant les familles de plantes de la Grande-Bretagne, Ouvrage remarquable par le luxe de l’exécution, etqui n’a élé tiré qu’à 12 Mn Te Buffon, qui en reçut un, le déposa à la Bi liothèque du Roi. I mourut en 1792. Sa famille tire s0N nom de l’île de Bute, dont elle était re

BUTHROTE, Buthrotum €l Jatin , auj. Butrinto, ville de la Thesprotie en Épire. Enée sy arrêla jorsqu’il fuyait Troie, et y rencontra Andromaque, veuve d’Hector, que Pyrrhus avait cédée à Hélénus, roi de Thesprolie.

BUTICUS LACUS, c.-à-d. de Lac de Bouto, auj. le lac de BOURLOS.

BUTLER (Samuel), poële anglais célèbre par son esprit, né à Strensham ( Worcester) en 1612, fut d’abord commis chez un juge de paix. Ayant de bonne heure fait connaître son talent pour la poésie , il fut attaché à la maison de la duchesse de

l’armée de Carbon.

BUSSIÈRE-BADIL, eh.-1. de can (Dordogne), à 14 kil. N. de Nontron : 1 ,230 hab.

BUSSIÈRE-LA-GRUE, village du dép. de l’Allier, à 15 kil. S. O0. de Bourbon-l’Archambaullt ; 1,560 hab. Mine de fer.

BUSSIÈRE-POITEVINE , village du dép. de la H.-Vienne, à 17 kil. N. O. de Bellac ; 1,100 hab.

BUSSIÈRES (J. pe), jésuite, né à Villefranche en 1607, mort en 1618, composa en vers latins un

e sur l’ile de Ré délivrée des Anglais, de Rhea liberata, Lyon, 1655, et un autre sur Scanderbeg, en 8 livres, Lyon, 1662. 11 s’essaya aussi, mais avec peu de succès, en Vers français.

BUSSOLENGO, bourg du roy : Lombard-Vénitien, à 15 kil. N. O. de Vérone ; 3,000 hab. Fabrique de toiles ; foires et commerce de transit.

BUSSY, nom d’un grand nombre de villages de France dans les dé rtements du Cher, de l’Oise, de la Loire, de la Marne, de la Somme, etc.

BUSSY-LE-GRAND, village du dép. de la Côte-d’Or, à 7 kil. N. O. de Flavigny ; 975 hab. Château de Bussy-Rabutin ; c’est là qu’il se retira durant son exil, Patrie de Junot, duc d’Abrantès,

BUSSY-D’AMBOISE (Louis DE CLERMONT DE), fanätique, eut une grande part aux massacres de la Saint-Barthélemy (1572), assassina Antoine de Clermont son parent, et 8 empara de son château. Nommé commandant du château d’Angers, il devint en exéeration à la province, et fut assassiné par le comte de Montsoreau dont il avait voulu séduire la femme.

BUSSY-LECLERC (Jean), un des chefs de la faction des Seize pendant la Ligue, commandait la Bastille (1589). I s’est rendu fameux Lo son fanatisme, sa rage contre le parlement el ses istes de proscription. 11 échappa au supplice en ne rendant la Bastille qu’à condition qu’on lui gauverait la vie, et se réfugia à Bruxelles.

BUSSY-RABUTIN (ROGER, comte de), célèbre par s0n esprit et sa causticité, né à Epiry dans le Nivernais en 1618, mort en 1693 ; se distingua d’abord dans la carrière militaire. Pendant les troubles de la