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Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/688

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GABE — 670 — GABR

latina, in-fol.. de 637 feuillets, sans date, mais qui a dû être publiée de 1450 à 1455. Avant rompu son association avec Gultemberg, Fust en forma une nouvelle avec Schæffer, à qui il donna sa fille en mariage, et publia : le Psafinorum codex, 1457, le premier livre imprimé avec date ; Ja Biblia latina, 1462 ; enfin le De Ofjiciis, 1466, ete. Fust vint à Paris en 1466, et y mourut, dit-on, de la peste. FUXUM, nom latin moderne de la ville de Foix. FYEN ou FIONIE, en allemand Fünen, île du Danemark, dans la mer Baltique, par 1° 22-80 25°

long. E., 55° 2-55 35° lat. N. : 80 kil. sur 55 : 110,000 hab. Ch.-., Odense. Sol plat ; quelques rivières, entre autres l’Odense. Culture bien entendue :

grains, chanvre et lin, houblon, cumin ; peu de 

bois. Chevaux, abeilles ; pêche fluviale : chaux, craie , plâtre , pierres , tourhe. Quelque industrie, très peu de commerce. — Elle forme , avec l’ile de Langeland qui en est voisine, 2 baïilliâges du roy. de Danemark, Odense et Svendborz.

FYROUZ, rei arsacide, 90-107. Foy. pACORrS. — Roi sassanide, 457-488. Foy. PEROSES.

G

G. Cherchez à Dj, J, Tch, les noms qui ne se (’ouveraicnt point ici.

G. La lettre G s’employait dans les abréviations pour Gellius, Guius (Caius) : — GN., pour Gneus (Gneus) ; — GL., Gallus ; — GR., Gracchus. — G est l’iniliale de Guillaume, Godefroi, Gabriel, ete,

GABAA, auj. Gib, ville de Ha tribu de Benjamin, à 8 kil. au N. de Jérusalem, est célèbre par la naissanee de Satil et par l’attentat qui causa la gucrre dite des Benjamites : ses habitants ayant deshouoré Ja femme d’un lévite d’Ephraïm, celui—i appela les 12 tribus à le venger et toutes se réunirent ou détruire de fond en comble la ville coupable.

avid défit les Philistins à Gabaa.

GABALI, peuple de l’Aquitaine première, entre les Arvernes au N. O. et les Voices Arécomiques au S. E. ; habitait le Gévaudan moderne, auquel il a donné son nom, et avait pour ch.-l. Anderitun (auj. Javoutxr, où Antérieux).

GABAON, ville de la trihu de Benjamin. Lors de la conquête du pays de Chanaan par Josué, les Gabaonites furent des premiers à faire alliance avec lui ; Josué les défendit contre cinq rois voisins qui les assiégeaient ; c’est pendant ce combat que Dieu arrèta le soleil pour lui permettre d’achever la victoire.

GABARDAN où GAVARDAN, petit pays de la Gascogne, au S. du Bazadais, à l’O. du Condounais, au N. de l’Éauzan, à l’E. du Marsan. Places, Gabaret {ch.-1.), Aix, Baudignan. Il est auj. compris dans la partie orientale du dép. des Landes, et dans le S. O. de celui de Lot-et-Garonne. Ce pays à eu des vicomtes dès 1050 ; il a ensuite apparteuu aux seigneurs de Béarn.

GABARET, ch.-1, de canton (Landes), à 28 kil. S. E. de Roquefort ; 1,000 hab. Jadis ch.-l. du Gabardan,

GABEL, Jablona en tchèque, ville murée de Bohème, sur le Jungferbach, à 40 kil. N. 0. de Jung-Bunzlau, à la sortie d’un défilé jadis important ; 2,000 hab.

GABELLE, de l’allemand gabe, don, tribut, se disait originairement de toute espèce d’impôt ; mais dans la suite ce terme a été spécialement appliqué à la taxe du sel. Cet impôt paraît avoir existé de tout temps. L’histoire de Rome rapporte des réglements du roi Ancus Martius à ee sujet. On croit qu’il fut établi en France vers 1344, par Philippe de Valois. Avant 1769, il était inégalement partagé entre Îles diverses provinces, ce qni faisait distinguer les pays de grande et de petite gabelle ; Va perception en étail abandonnée à la discrétion des fermiers-généraux : aussi ful-il toujours, el à juste titre, regardé comme la plus vexatoire et la plus odieuse de toutes les charsres,

GABELUS, Israélite à qui Tobie préta 10 talents. Voy. TOBIE.

GADÈS, ville d’Afrique. Voy. CABES.

GABIA-LA-GRANDE, ville d’Espagne {Grenade", sur le Xenil, à 9 kil. S. Q. de Grenade ; 3,100 hab. Fours à plâtre, grenier public.

GABIAN, bourg du dép. de l’Hérault, à 13 kil. N. 0. de Pézenas : 1,000 hab. Aux environs, houille, vitriol, bélemnites ; cristaux durs qui imitent le diamant,

GABIES, Gabii, ville du Latium, chez les Vol :ques, était une colonie d’Albe. Après 7 ans de siège, elle fut livrée à Tarquin-le-Superbe par Fartilice de Sextus, son fils : celui-ci, feignant une brouillerie avéc son père, avait surpris la confiance des Gabiens en implorant leur pitié pour ses malheurs. Au temys d’Auguste cette ville était déjà en ruines.

GABINIUS (Quintus), tribun du peuple l’an 140 avant J.-C., est l’auteur de la loi dite Gabinia, qui portait que dans l’élection les citoyens donneraient leur suffrage par scrutin secret. — Il ne faut pas le confondre avec le suivant, qui est egalement autcur de plusieurs lois. |

GABINIUS {A.), tribun du peuple l’an 69 avant J.-C., proposa et fit adopter une loi qui donnait à Pompée une autorité extraordinaire pour anéantir les pirates, Consul l’an 58 avant J.-C., il fit, de conecrt avec Clodius, exiler Cicéron. Gouverneur de Syrie en 57, il vainquit Aristobule, roi des Juifs, dans un grand combat, près de Jérusalem ; et quoique le sénat lui ordonnât de revenir à Rome, il resta encore longtemps dans son gouvernement où il se conduisit de la manière la plus odieuse. De retour à Rome, il fut accusé de lèse-majesté publique et de concussion. Cicéron le défendit sur les instances de Pompée ; mais il ne put le faire absoudre que sur le premier point. Gabinius mourut à Salone dans une expédition contre les Hlyriens (46).

GABINUS Lacus, dans le Latium, au N. E. de Gabies, auj. lac de CASTIGLIOXE.

GABON (côte de), partie de la Guinée supérieure, entre 3° 30° lat. N. et O° 45° lat. S., est arrosée par plusieurs rivières, dont kcs principales sont le Gabon et le Danger. Elle renferme les états d’Imbiki, de Kayli, de Chikan, de Gaelouo, d’Eninga.

GABRIAS. Foy. BABRIAS.

GABRIEL, ce.-à-d. force de Dieu, archange, fut euvoyé de Dieu, d’abord à Zacharie, pour lui annoncer a naissance d’un fils ; puis à la sainte Vierge, pour lui annoncer la prochaine venue du Sauveur. C’est lui aussi, disent les Musulmans, qui apporta à Mahomet les pages du Coran.

GABRIEL SIONITE, savant maronite, né dans le mont Liban {en Syrie) vers la fin du xvie siècle, fitses études à Rome au collége des Maronites : apprit le latin et le syriaque, ainsi que la théologie ; fut reçu docteur en celte facnllé et ordonné prêtre. En 1614. il vinten France, remplit au collége roval à Paris la chaire de professeur d’arabe, et coneourul à la pu-