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Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/689

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GADO

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GAGE

blication de la Bible polygloue de Le Jav. On a de que (eapitainerie générale de Mozambique), par

ce Maronite : Grammatica arabica Maronitarum , Paris, 1616, in-4 ; Geographia Nubiensis, ele. , Paris, 1019, in-4, traduit de la géographie arabe d’Edrisi ; De nonnullis Orientalium urbibus, ete, réimprimé dans l’Arabia de Blacu, Amsterdam, 1635 ; Liber psalmorum , trad. du syriaque, Paris, 1625, in-4 ; etc. |

GABRIELLE D’ESTREES. Voy. ESTRÉES.

GABRIELLE DE VERGY. Voy. COUCY et VERGY.

GABRIELLI (Catherine), célèbre cantatrice, née à Rome en 1730, morte en 1796, était fille d’un cuisinier. Elle parut sur les principaux théâtres d’Italie, à Vienne, à St-Pétershourg, ct excila partout l’adiniration. Elle inspira aussi de vives passions, surlout à l’infant D. Philippe, duc de Parme.

GACE, ch.-1. de canton (Orne, sur la Touque, à 22 kil. N. E. d’Argentan ; 1,300 hab. Toiles de cretonne.

GACON (François), poële satirique , né à Lyon en 1667, mort en 1725, spécula sur le scandale, et attaqua dans le style le plus grossier toutes les célébrités de son temps ; J.-B. Rousseau, Lamotte et Boileau lui-même furent les principaux objets de ses diatribes. On a de lui : le Poëte sans furd, recueil de satires et d’épigrammes, 1696, 101 ; une traduction d’Anacréon, en vers français, 1712, 2 vol. in-12 ; l’Anti-Rousseau, 1712, in-12 ; l’Homère vengyé, 1715, in-12 (contre Lamotte) ; les Fables de Lamotte, traduites en vers français, etc. Gacon étaitde

l’Oratoire, et il obtint un prieuré à la fin de sa vice. 

X GACON-DUFOUR (madame), romancière, née à Paris en 1753, morte en 1835, avait épousé d’abord M. d’Humières, puis M. J.-Michel Dufour , avocat, et était fort lite avec Sylvain Maréchal, fameux athée. Elle a donné une quinzaine de romans, tous médiocres, quelques-uns dans le genre historique : la Cour de Catherine de Médicis, etc., 1807 ; 4lémoires sur mesdames de LaVallière, de Montespan,etc. ; Correspondance inédite de madame de Chäteuuroux , — de plusieurs personnages de la cour de Louis XV, et quelques écrits utiles sur l’économie domestique et rurale.

GACS, Halicz en slave, ville de Hongrie (Neograd), sur le Tugar, à 18 kil. N. O0. de Lesoncs ; 4,000 hab. Chäteau-fort ; manufacture de draps.

GAD (tribu de}, une des 12 divisions de la Judée, à l’E. du Jourdain, s’étendait de l’Hiéromax au torrent de Jazer, entre la deuni-tribu orientale de Manassé et celle de Ruben, comprenait le pays de Galaad, et avait pour villes principales Maspha, Rabbhath-Ammon, Rammoth-Galaad et Jabès-Galaad. Elle était ainsi nommée de Gad, 1° fils de Jacob.

GADAMÉS, ville d’Afrique. Voy. GHADAMÈS.

GADARA ou GAZER, ville puissante de la Palestine, au-delà du Jourdain , dans la tribu de Manassé, était la capitale de la Pérée, et faisait partie deja Décapole. On cruit qu’elle était située sur l’emplacement des villes modernes de Mkes ou Omkeis.

GADDADA, riv. de l’Hindoustan, traverse le Boutan sous le nom de Tchin-tcheou et grossit le Brahmapoutre au S. ©. et près de Raugamott, aprés un cours de 270 kil.

GADES, en punique Gadir , auj. Cadix , ville de l’Ilispanie, dans la Bétique, dans une île à l’embouchure du Bétis, fut fondée par les Phéniciens ({etsuivant la mythologie, par l’Hercule de Tyr). — Le détroit de Gibraltar se nommait fretum Gaditannum ou Herculeum. Les danseuses de Gadès étaient célèbres.

GADIATCH , ville de la Russie d’Europe (Pultawa), à 33 kil. S. E. de Romen ; 2,800 hab. Commercee de blé, cire, laine.

GADITANUM FRETUM, aujourd’hui le détroit de GIRRALTAR. Voy. GADÈS.

GADO (caro DEL), Prasum prom. suivant quelques-uns, cap situé sur la côte orientale de l’Afri-

©

100 fat. S., 38° 50° long. FE,

GAËL, boury du dép, de l’Ille-et-Vilaine , sur le Méen, à 19 kil. O. de Montfort ; 2,300 hab.

GAELIQUE (langue). On désigne sous ce nom la langue que parlaient les anciens Celtes ou Galls (Gaels}, habitants primitifs de la Gaule ( Voy. CEL-TES). Cette lanyue s’est conservée jusqu’à nos jours dans Ja Basse-Bretagne en France, où elle est connue sous le nom d’idiome bas-breion ou breyzard :; et dans la principauté de Galles en Angleterre. Ce dialecte se perd de jour en jour.

GAERTNER (Soseph), naturaliste allemand , né en 1332 à Calw (Wurtemberg), voyagea dans plusieurs parties de l’Europe : fut professeur d’anatomie à Gættingue, de botanique à St-Pétersbourg : parcourut l’Ukraine, et y fit des découvertes importantes en botanique ; revint en 1730 dans sa patrie : alla en 1778 à Londres, où il mouruten 1991.0nade lui deux traités estimés : De Fructibus et seminibus, Stutigard, 1388, et Tubingue, 1391 ; Carpoloyia, Leipsick, 1805.

GAËTAN ou plutôt CAIETAN, nom de deux familles italiennes, l’une de Pise, qui fut longtemps à la téte du parti gibelin de cette ville ; l’autre de Rome , qui donna à l’Église de grands dignitaires, entre autres Boniface VII.

GAËTAN (saint), Caictanus, fondateur de l’ordre des Théatins, né à Vicence en 1480, mort en 1547 ; fut d’abord jurisconsulte à Vicence, puis entra dans l’église, se retira à Rome et y fonda en 1524 un nouvel ordre qui fut d’abord désigné sous le nom de Clercs-Réguliers, et qui prit le nom de Théatins, parce qu’il eut pour preinier supérieur l’archevèque de Chiéti (en latin Tacate), Paul Caraffa, depuis pape sous le nom de Paul 1V. Gaétan devint lui-même supérieur de l’ordre après Caraffa. On le fèle le 7 août.

GAËTAN, Cardinal. Voy. CAIETAN.

GAËTE,, Caieta des anciens, Gaeta en italien, ville du roy. de Naples (Terre de Labour ;, sur la Méditerranée, à 70 kil. N. O0. de Naples ; 1,400 hab. Place forte. Port vaste et bien abrité. Evêché, cathédrale ; plusieurs tours (d’Orlando, Latratina, de Cicéron). Patrie du cardinal Caiétan et du pape Gélase I1.— Cette ville est très ancienne ; on lui donne les Lestrygons pour fondateurs ; des Grecs de Samos ÿ vinrent ensuite. Antonin-le-Pienx l’embellit et lui donna un port. Après la destruction de l’empire romain, Gaële fut gouvernée par des ducs qui devinrent les vassaux de l’Église. Alphonse d’Aragon la prit en 1435 et Ja réunit au roy. de Naples. Guëte eut à subir plusieurs siéges remarquables. Elle fut prise en 1702 par les Autrichiens, en 1734 par une armée sarde-espagnole, en 1799 et 1806 par les Français, en 1815 et 1821 par les Autrichiens. — Napoléon, maitre de l’Italie, donna le nom de duc de Gaîte à Gaudin, son ministre des finances.

GÆTCLI. Voy. GÉTULES.

GAFFARELLI, fameux soprano, né à Bari en 1703, d’un pauvre paysan, mort en 1383, eut pour naître un certain Gallaro, dont il prit le nom en diminutif, et surpassa bientôt son maitre. Il débuta à Rome en 1724, chanta sur les principaux théâtres d’italie, de France, d’Angleterre ; amassa de grandes richesses et acheta dans sa patrie le duché de Santo-Dorato, dont il porta depuis le nom. Il eut pour rival Farinelli.

GAFFARELLI, général français. Voy. CAFFARELLI,

GAFSA, ville de l’état de Tunis. Voy. CAFZA.

GAGE (Thomas), commandant en chef des troupes royales anglaises dans l’Amérique du Nord, et dernier gouverneur du Massachussetts pour le roi d’Angleterre, exerça d’odicuses rigueurs contre les colons insurgés, Retranché dans Boston apris l’issue de la bataille de Lexington, Gage, que le Congrès pro-