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Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/691

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GALE

bornée au N. par la Bithynie et la Paphlagonie, à l’O. par la Phrvygie, à l’E. par la Cappadoce, devait son nom aux Galates (ou Gallo-Grecs), mélange de Gaubiset de Grecs quienvahirent l’Asie l’an 278 av. J.-C. et auxquels Nicomède 1, roi de Bithvnie, céda un vaste territoire. Les Galatesl’agrandirent encore beaucoup par leurs conquêtes dans l’Asie Mineure ; mais aprés la défaite d’Antiochus-le-Grand (190), ils furent attaqués etsurpris par le consul romain Manlius Vulso, 159 av. J.-C. puis définitivement incorporés à l’empire par Auguste. On distinguait dans la nation des Galates trois peuplades : les Trocmes à l’E., les Tolistoboies au S. O., les Tectosayes au N. 0. Ancvre était leur cagntale. Sous les derniers empereurs la Galatie fut divisée eu Galatie 1r° (Galatia prima ou proconsularis !, eh.-1., Ancyre ; et Galalie 2° {Gulalia secunda où Salutaris, ch.-1., Pessinonte. Les Galates, tant qu’ils furent indépendants, étaient révis par des tétrarques (quatre chefs !, ainsi nommés parce qu’il y avait quatre chefs dans chacune des trois pouplades dont la nation se composait.

GALATONE, ville du roy. de Naples (Terre d’Otrante), à 25 kil. S. 0. de Lecce : 4,000 hab.

GALATZ, ville de Moldavie, sur le Danube, à 65 kil. O, d’Istuaïl ; 7,000 hab. Port où entreut de gros bâtiments. Entrepôt du commerce de la Valachie et de la Moldavie avec Constantinople. Bataille outre les Russes et les Tures en 1380 ; ces derniers y furent défaits et la ville fut prise.

GALBA {Sergius ou Servius Sulpitins), préteur en Lusitanie Fan 161 av. J.-C., avant été vaineu, se vensea des vainqueurs en feicnant de traiter avec eux de la paix et en les faisint massacrer par trahison : il alluma par cette perfidie la guerre de Viriathe. Aceusé à Rome pour eette conduile, il parvint à se soustraire à la condamnation par son éloquence, 13 fut dans la suite nommé consul (144% av. J.-C. ). Cicéron cite Gala comme ayant été le meilleur orate : ur de son temps.

GALBA (Servius Sulpitius), empereur romain, né quatre ans av. J.-C. Après avoir été consul sous Libère, Fan 30 de 3.-C., il commanda les armées de Germanie : fut, sous Claude, gouverneur de l’Afrique, puis, sous Néron, gouverneur en Espagne. Redoutant l’influence que Galba s’était acquise par ses vertus, Néron était sur le point de l’immoler à son inquiète jalousie, quand celui-ci se révolla, l’an 68 de J.-C. Proclamé empereur en Espagne, il fut peu aprés reconnu de tout l’empire. Sa sévérité et son avarice le rendirent bientôt odieux à la mulüitude, Ofhon, qui n’avait pu se faire choisir par QGalba pour son successeur, profita de ces dispositions pour Je faire asrassiner avee Pison, son fils adoptif, et se fit proelamer à sa place, Galba n’avait résné que huit mois. C’était un prince doué des plus grandes qualités, On a dit de lui qu’on laurait toujours cru digne de l’empire s’il n’eût jamais eté empereur.

GABLE {Théophile}, théologien anglais non-conformiste, né en 1628 dans le comté du Devon, mort à Londres en 1635, est auteur d’un ouvrage aingulier intitulé : {a Cour des paiens (the Court of che Genules), Oxford, 1669-77, 4 vol. in-8, où il veut prouver que les sages les plus célèbres du pasanisme ont empronté des Ecritures saintes nou seulemeut leur théologie, mais encore leur philosophie, Ontre cet écrit. on a encore de lui : Philosophia universalis, 1636, et quelques ouvrages nioins remarquables,

GALE (Chomas), savant anglais, né dans le comté York en 1626, mort en 1502, duven d’York, fut professeur de grec à Funisersité de Cambridée et rembre dela Societé rovale de Londres. On lui doit : Opuscula mytholouica, ethica et phuysica Mroum. de Paléphate, Oceilns, Heraciite, ce}, Cambrides.

LüTE, iu-6 ; Historiue pocucæ scriplures anti

ee Û/ : —

GALI

(Apollodorr, Conon, Parthénius, Anton. Liberalis, etc.), Paris, 1635, in-6 ; Rhctores selecti, Oxford, 1656, in-8 : Jamblichus de mysteriis, grec «t latin, 1618, in-fol. ; Historiæ angylicanæ scriptores quinque, Oxford, 1687, in-fol. ; Historia : britanniceæ, saxonicæ, anylo-danicæ scriptores XV, 1691, in-fol. H avait préparé une édition de l’Iter britannicum d’Antonin, qui a été publiée par Roger Gale, son fils.

GALEAS VISCONTE. Foy. VISCONTL.

GALENUS. Voy. GALIEN.

GALERE, C. Galerius Valcrius Martimianus. empercur romain, né en Dacie, fut d’abord berger, ensuite soldat, et par son courage devint général. Dioclétien L’adopta, lui fit épouser sa fille et te nomma césar avee Constance Chlore, l’an 292. Envoyé contre Narsès, roi des Perses, en 294, il fut d’abord battu ; mais ensuile il vainquit à son tour, et contraignit l’ennemi à demander la paix. En 305, il força par ses menaces Dioclétien et Maximien d’abdiquer, et devint, avec Constance Chlore, maitre de l’empire. I se réserva l’Orient et l’Italie. Constance étant mort au bout d’un an, Galère eut pour collègue Constantin, fils de ce prince, auquel il ne voulut conférer que le titre de césar, mais qui se fit proclamer auguste par les soldats. Maxence ayant pris la pourpre dans l’Italie, Galérius marcha contre lui ; mais il fut vaincu. Peu après, il fut attaqué d’un uleère épouyantable, et mourut à Sardique en Dacie, l’an 311. Ce prince est connu surtout par sa haine implacable contre les Chrétiens. C’est lui qui arracha à Dioclélien l’édit de persécution qui ensanglanta la fin de ce règne. H Les persécuta lui-même cruellement,

GALESO, Galesus, petite riv. du roy. de Naples (Terre d’Otrante), sort des monts de Martina, et tombe dans le golfe de Tarente aprés 20 kil. de cours. Celle rivière était dans l’ane, Calabre : elle a été célébrée par Virgile (Géorg. IV, 126), et par Horace {Od. 11, vi, 10 ;.

GALET. Foy. GALLET.

GALETTI {J.-George-Auguate), historien allemaud, né à Altenbourg en 1750, mort en 182$, fut nonnué en 15$3 professeur au gymnase de Gotha, en 1806 conseiller aulique et historiographe du due de Gotha. On lui doit un grand nombre d’ouvrages, dobt les principaux sont : Histoire du duché de Gotha, 1381, Gotha, 7 vol. in-8 : Histoire de Thuringe, 1582-85, 6 vol. : Histoire d’Allemagne, Halle, 1585-95, 9 vol. in-#4 ; Petite histoire universelle, Leipsiek, 1801-19, 27 vol. ; Histoire d Espaque et de Portuaul, Erfurt, 1809-10, 3 vol. : Histoire générale de la civilisation des trois derniers siècles, Gotha, 1814, 2 vol.

GALFRID ou GEOFFROY, nom de trois écrivains du moyen âge. Le premier, né 4 Moumouth, d’où il est nommé Geoffroy de Monmouth, vivait en Angleterre à Ja cour de Henri D, au x1e siècle : il a écrit Origo et gesta region Britanniæ, Paris, 1517, et la Vie de Merlin, avec la traduction latine et l’explication de ses Prophéties ; — le second, surnommé Geofjroy de Winesalf, né en Angleterre au x sin cle, suivit le roi Richard en Palestine et écrivit l’histoire de cette expédition ; on à aussi de lui une Poëtique ; — le troisieme, né en France, accompagna saint Louis en Esvpte et écrivit la vie de ce prince : on la trouve dans les Scripiores rerum francicarum de Puchesne. ;

GALGACES, chef des Calédoniens, résista longlemps avec courage aux Romains commandés par Auricola, el suceomba enfin dans une grande ba Lualle avee presque tous ses soldats, l’an Si de 4.-C. Tacite met dans sa bouche un discours admirable qu’il adrexe à ses tronpes au moment dn combat,

GADLIANT labhé, né en 1728, à Chieti {Abruzza Citérieurc), s’est distinaué eotmme littérateur, antiquaire ct surtout comine éeonomiste. NH fonda sa

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