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Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/693

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ratione per sanguinis missionem. IL avait aussi éerit sur d’autres sciences que la médecine, notamment sur la philosophie ; il inventa la 4° figure du syllogisme ; On à SOUS son nom un traité de l’Histoire de la philosophie. ll est à regrelter que Galien ne se soit pas entièrement garanti de L’esprit d’hypothèse ; il expliquait (out en médecine, comme €R

hysique, par quatre cléments, l’eau, l’air, la terre, e feu : et par les quatre qualités, le chaud, le froid, J’humide, le sec : il admettait, pour rendre compte des phéuomènes de la vie, un esprit vital. Son style est en général élégant et abondant, mais il n’a pas ja simplicité et la concision d’Hippocrate. Ses écrits sont restés pendant bien des siveles l’oracle de l’école. Ils ont été cent fois publiés el commentés. Ses principales éditions sont celles de René Chartier, qui l’a réuni à Hippocrate (1639-19), 13 vol. in-fol., greclatin ; et de Gotti. Kühn, Leipsick, 1821-33, 20 vol. in-8, grec-latin.

GALIGAI. Voy. CONCINO CONCINI.

GALILEE, Galilæa, une des quatre grandes divisions de la Palestine, ka plus septentrionale, était bornée au N. par le cours du Léonteet par l’Antiliban qui la séparaicut de la Phénicie, à l’E. par le Jourdain et le lac de Tibériade ou mer de Galilée, au S. par les chaînes des monts Gelloé et Carmel, à l’O.

r la Méditerranée ; elle comprenait les trois tribus de Nephtali, Dan et Zabulon, et avait pour ch.-1. Diocésarée ou Sepphoris. Elle se divisait eu Galilée supérieure (Galilæa superior, Gulilæa populosa, Galilæa Gentium), habitée par un mélange d’Ecyptiens, d’Arabes et de Phéniciens ; et Galilée inférieure (Galilæa inferior), autour du lac de Tibériade. La Ga-Jilée est auj. comprise dans le pachaliek d’Acre en Syrie.Les Orientaux l’appellent Beled-el-Boukra ‘pars de l’Évangile). — Souvent on donne à J.-C. le nom de Galiléen, parce qu’il fut élevé à Nazareth, ville de (Galilée, et qu’il fit en Galilée ses premiers miracles ; de là aussi le nom de Galiléens donné aux Chrétiens.

GALILÉE (mer de), où de TIBÉRIAPE. Voy. TIBÉRIADE.

GALILEE, Galileo Galilei, né en 1564 à Pise, d’une famille noble, mais pauvre, fut destiné par son père à la médecine, mais abandonna bientôt celte étude pour celle des sciences mathématiques VCTS lesquelles l’entraînait un goût naturel. I y fit de tels progrès que dés l’âge de vingt-quatre ans, il fut nommé par la protection des Médicis professeur de mathématiques à l’université de Pise. Perséeuté dans cette villé à cause de la hardiesse de 883 idées en physique, qui étaient contraires aux doctrines FCçues dans l’école, il résigui SA chaire en 1h92 : mais peu après, il fut nommé professeur à Padoue cl chtint dans cette ville de grands avantages. Hytitses découvertes les plus importantes. Aprèsioir gnseisné une vingtaine d’années à Padoue, il vint se fixer à Florence sur les instances du grand-duc de ‘Foscane, et jouit auprès de ce prinee d’une grande faveur. Mais la fin de sa vie fut empoisonné. Ayant publié un ouvrage dans lequel il exposuit, d’après Copurhic, Le mouvement de la terre et j’immobilité du soleil, ilse vit, en 1643, dénoncé par Ses envicux au tribunal de l’inquisition de Rome pour avoir enseigné une opinion que l’on prétenuait contraire au texte de la Bible : condamné par Ce tribunal à l’âge désoixante-dix ans , il fut contraint d’abjurer à reNOUX CE QU ON nommait ses erreurs et fut privé de sa liberté pour un {temps indéfini. On ditqu’aprésuvoir prononcé l’abjuration, il ne put s’empecher de dire à demi-voix : £ pur stmuore et pourtant elle se meutiil ne parait pas que Galiée ait été, comme on Je croit vulgairement, plonué dans Les eachots de Linquisition, et qu’il soit mort en eaptivite. On lui donna pour prison Le loscment méme d’un des officiers supérieurs du Wribunal, mais toujonrs SOU a surveillance du saint-oflier : ct mime querque Lemts après, il Qui fut permis de résider duits UNE uiaisUi

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GALL

de campagne auprès de Florence. et d’y poursuivre ses études. Néanmoins, il ne voulut plus rien publier depuis. 1 perdit la vue à l’âge de soixante quatorze ans, et mourut quatre ans après, €D 1642. Galilée fut le véritable créateur de la philosophie expérimentale : on jui doit la découverte des lois de la pesanteur, l’invention du pendule , de la balance hydrostatique,. du thermomètre, du compas de proportion, du télescope (1609) : avec ce deruier instrument, il fit une foule d’observations qui changerent la face de l’astronomie et mirent hors de doute le système de Copernic. Ses principaux ouvrages sont : Sidereus nunlius, Florence, 1610, où il expose ses découvertes astronomiques ; Quaire dialoques sur les systèmes du monde de Piolèmée el de Copernic, en italien, Florence, 1632, traduit en latin par Bernereer, Strasbourg, 1656 ; cet OUVTARE, qui fut Le prétexte de sa condamnation, est considéré comme un chef-d’œuvre pour le style aussi bien que pour la science : Dialogues sur le mouvement et sur la résistance des fluides. imprimé à Leyde en 1638, par les soins du comte de Noailles, anbassadeur de France à Rome. Les Œuvres de Galilée ont été plusieurs fois recueillies ; l’édition la plus complète est de Milan, 1808, 13 vol. in-8.

GALIN (Pierre), musicien, né à Bordeaux en 1786, mort à Paris en 1827, inventa une méthode nouvelle pour simpliier l’enseignement de la musique. H Ja fit connaître en 1818, et V’appela le méloplaste. Wa développé son système daus l’écrit intituké : Exposition d’une nouvelle méthode pour l’enseinement de la musique, LPordeaux et Paris, 1818, nes. flavait quelque temps enseigné les mathématiques à Bordeaux.

GALINDES, Galindæ, peuple

habitait avec les Sudint au S. 0. que (auj. colfe de Dantzick}.

GALINGES, Galingæ, Voy. CALINGÆ.

GALIOT DE GENOILHAC, Foy. GENOITHAC :

GALEECH ou GALITZ, ville de la Russie d’Europe (Kostroma), à 44 kil. de Tetoukhloma : 6,000 hah. Elle fut fondée en 1152 par le grand-duc George Dolzorouki. Suivant quelques auteurs, elle a donné son nom à la famille Galitzin.

GALITZIN (maison DE). illustre maison ruse, issue à la fin du X° sivcle de Michel lvauositeh Boulzakof, qui descendait lui-meme des grands prinecs de Lithuanie. Boulgakof avait Fest Le surnom de Galuza (e.-à-d. gantelet}, d’un want de cuir qu’il avait coutume de porter à Ja main droite : auivant d’autres, ses descendants prireut leur nom de la ville de Galitz (Vou. a-desus). Le membre le plus célèbre de cette famille esl :

GALNIZIX ( Wasili on Basile, dit le Grand, séioneur russe, ncen 1633. Hdeviuten 1680 ministre du ezar Fédor Alexiovitz, et lui persuada d’abolir ls titres de noblesse afin de n’avaneer que le mérile. 1 conserva tonte 50h influence sous la régunte Su phie, comprimna une révolte des Stieélilz (IGS2 :, conclut en 1686 Un traité de paix avec la Pologne, envoya une ambassade en France, mit un terme aux incursions des Tarlares de la Crimée (1688), ct prépara la civilisation de son peupie. Accusé en 16S9 d’avoir conspiré avec la régente contre la vie du jeune prince Pierre {Pierre }, il fut envoyé en cuil, 1 mourut en 1713. — La famille Galilzan à fourni sous les reunes suivants des générant et des administratenrs distingués, enire autres le prince Limitri Galitzin, amhasaudeur en France en 1169, qui fat lié avéré Les hommes les plus illustres de lepoque : il publia plusieurs ouvrages scieutiines et donua eu Hollande une édition complete d’Hels cqus— La famnite Kourahin et sue du frore de Michel hanoviteh, liée de da funille Gaitzin.

GALL {saint né

de la Sarmalie,

du golfe Vénedi-

né en frlande dans Le vais sircle,

fut disciple de saint Golumban, qu’il acenPipiona el DR