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Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/794

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HAGU

et ia Thracc, et terminait à l’E. les monts Hémus.

HÆMI moNTEs, nom d’une province de l’empire d’Orient. Foy. HEMIMONT.

HEMUS, mont. de Thrace. Voy. HEMUS.

HENDEL (George-Frédérice), compositeur cé-Jèbre, né en 1684 à Halle en Saxe, d’où les Italiens l’ont surnommé il ! Sassone, le Saxon, mort à Londres en 1759, annonça dès son enfance une vocalion décidée pour la musique. À l’âge de dix ans, il donna des sonates et des motets estimés. Après avoir voyagé dans différentes parties du continent, il se tia en Angleterre. Ï1 fit les délires des Anglais, qui le regardent comme un compatriote, et qui lui ont conservé jusqu’à ce jour leur admiration. Haendel a composé 50 opéras, dont les plus remarquables sont : Agrippine, Renaud, Mutius Scévola, Alexandre et Scipiou ; 26 oratorios, dont le Messie, Judas Macchabée, Moïse en Éyypte : 8 vol. de mutets, 4 de cantates, ele. Ses compusitions se distinguent par la force d’invention, par la hardiesse et le sublime des conceptions et par l’élévation du style : mais on leur reproche un peu de dureté et de négligence dans les détails.

HESCUS, divinité celle. Voy. HÉSUS.

HAFIZ (CHEMS-EbDYN-MOHAMMED), poëte lvrique persan, né à Chivraz au commencement du xIve siècle, mort vers l’an 1389, a chanté la heauté, l’amiour, le plaisir, et à mérité, par la grace de ses poèmes et aussi par leur licence, d’être surnommé l’Anacréon de la Perse, Le recueil des poésies de Hafiz, qui contient 571 odes ou ghaïels, a été publié à Calcutta, 1791, 1 vol. in-fol., en persan. Il en a été traduit divers morceaux par d’Herbelot (dans sa Bibliothèque orientale}, et par Herbin, 1806, in-12, avec une notice sur ce poëte. M. de Hammer en a donné une traduction complète dans le Divan, Tubingue, 1812, réimprimée en 1840.

HAFNIA, nom de Copenhague en latin moderne.

HAGA, nom latin de plusieurs villes appelées aujourd’hui La Haye : Haya Comitis, auj. La Haye (S Gravenhaag), ville de Hollande ; Haga Aurelianiensis, auj. La Haye, ville de France ‘Indre-et-Loire), etc, |

HAGEDORN (Frédéric DE), poëte allemand, né à Hambourg en 1708, mort en 15754, a composé des poésies remarquables par l’originalité des pensees el la pureté du stvle, entre autres : Le Saye, 1î41 ; fa lélicité, poëme, 1743 ; l’Amitié, poime : des Fables et des Contes poëtiques, 1758, in-8. Ses œuvres complètes ont été publiées à Hambourg, 1800, 5 vol. in-8. — Son frère, Christian-Louis, s est rendu célèbre par l’ouvrage intitulé : Considérations sur la peinture, Leipsick, 1762, 2 vol. in-8, qui est regardé comme classique.

HAGEN, ville des Etats prussiens (Westphalie), à 40 kil. O. d’Arensberg ; : 2,650 hab. Forges, usines à fer ; draps, bas, chapeaux, etc.

HAGENBACH (Pierre, sire de), favori de Charles, duc de Bourgogne, fut nommé par ce prince en 1409 gouverneur des comtés de Ferrette, de Sundygau, de Brisgau et d’Alsace. Il abusa à un tel point du pouvoir, et rendit Le nom de son maitre si odieux, qu’il occasionna la formation d’une ligue contre la Bourgogne entre l’arehiduc d’Autriche, la Nuisse, le Palalinat, et le roi de France Louis XI. Hagenbach fut pendu dans une émeute populaire (1474).

HAGETMAU, ch.-1. de cant. (Landes), à 12 kil, S. de St-Scver : 3,076 hab. Vins recherchés,

HAGIA-DEKA, village de L’ile de Candie, à 31 kil. S. O. de Candie, Aux environs, ruines de l’ane. Gortvne, et du célébre labyrinthe de Crite.

HAGUE (LA’, cap de France. Voy. HOGCE (LA).

HAGUENAU, Hauenoa en latin, ville de France, eh, de cant, (B.-Rhin), sur la Moder, à 26 kil. N. de Slrusbourg : 9,694 hab. Pucales, calicuts,

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HAID

siamoises, goudron, etc. — Haguenau était jadis une ville impériale de la Basse-Alsace. Montecuculli l’assiégea vainement en 1675 : mais les Autrichiens la prirent en 1705 : le maréchal de Villars la reprit l’année suivante. En 13793 Îles Français défirent les Autrichiens et les Prussiens réunis sous les murs de cette ville.

HAHN (Simon-Frédéric), historien allemand, né en 1692 à Kiosterbergen près. de Magdebourg, mort en 1729, avait acquis, dès l’âge de 10 ans, une espèce de célébrité par la precocité de ses connaissances, principalement en histoire. 11 succéda, à l’âge de 24 ans, au savant Eckart, professeur d’histoire à l’université de Helmstædt, et eu 1324, le roi d’Angleterre, George I, le nomma son conseiller historiographe et bibliothécaire à Hanovre. 11 composa différents ouvrages d’une grande érudition, parmi lesquels : l’Histoire du droit public et des empereurs, depuis Charlemagne jusqu’à Guillaume de Hollande, Halle, 1721-1724, 4 vol. in-4, en allemand,

HAHN (Louis-Philippe), poëte tragique allemand, né à Trippstadt, dans le Palatinat, en 1746, mort en 1787, fut secrétaire des finances et référendaire des comptes à Deux-Ponts. Il a donné quelques tragédies qui, malgré l’irrégularité du plan, sont remarquables par l’énergie du style, la hardiesse des portraits et’la sublimité des pensées. Les meilleures sont : {a Rébellion de Pise (Voy. UGoLIN), 1376 ; Robert de Hohenccken, Leipsick, 1778.

HAÏI, ville de Chine (Kiang-Soui, à 31 kil. N. E. de Nan-hing. Ch.-1. d’un arrondissement-tchy-li, c.-à-d. mouvance directe.

HAIÏIDERABAD on HYDERABAD, c.-à4. ville du lion, ville de l’Inde, dans le roy. du Décan, ch.-l, de la prov. d’Hlaïderabad , el résidence du uizam, sur la rive droite du Moussy, à 2 kil. E. de Golconde, à 310 kil, de Madras, par 17° 15° lat, N., 76° 9’ Iong. E. : 120,000 hab. Commerce de diamants. — Cette ville fut fondée en 1586 par Mohammed-Koutoub-Chah, qui l’avait nommée Bagnagor, mais qui changea ce nom en celui d’Haïderabad, en l’honneur d’Ali, gendre de Mahomet, que l’on nomme quelquefois Haïder-Allah, le lion de Dieu. — Haïderabad donne son nom à une ancienne prov. de l’Inde mé diate, que l’on nomme aussi prov. de Golconde. Cette prov. est dans e royaume du Décan : elle est borne au N. et au N. O. par le Beyder, au S. O. par le Biedjapour, dont elle est séparée par la Bima et la Krichna, au S. par la prov. de f ;alaghat et le pays des Cirears septentrionaux, à l’E. par le Gandouana, dont la sépare le Godavery, et a pour villes principales Haïderabad (chef-lieu, et Golconde. Cette contrée est partout couverte de montagnes ; mais elles sont peu élevées et s’abaissent surtout au S. E. On y trouve nn grand nombre de vallées qui sont toutes extrèmement fertiles. Le commerce y est peu considérable. Les habilants de cette contrée professeut presque tous le brahmauisme, et parlent le dialecte telina, — L’Haïderabad appartenait jadis aux radjahs de Telingana et de Bichnagar : les Mahométans le conquirent au Xv* siècle, et en firent un état particulier sous le nom de Royaune de Gotconile. Aureng-Zeyb réunit l’Haïderabad à son empire en 1687. Vers 1719, Tehyn-kili-Khan, gouverneur de cette province pour les Mongols, se rendit independant ; il régna jusqu’en 1748. Ghazy-cd-Dyn, son fils, lui succéda, Vint ensuite Nizam-Alr, qui eut à combattre à la fois Haïder-Ali, les Malirattes et les Anglais. Il se reconnut vassal de ces dernivrs en 1800, et fixa sa résidence à Haïderabad où à mourut en 1803. 11 eut pour successeur son tiis Mirza-Sekander-Djah.

HAIDERAGAD, Ville de l’Hindoustan (Sindhv, Guns

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