Page:Dictionnaire analytique d’économie politique.djvu/123

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Les routes qui concourent efficacement à la prospérité des peuples, à la richesse des nations, aux progrès de la civilisation, sont celles qui permettent de remplacer, les bêtes de somme par les animaux de trait. Ce nouveau mode de transport a sur l’autre d’innombrables avantages.

Il assure à la production des issues, partout où elle peut trouver des consommateurs.

Et il se recommande par l’étendue de ses forces, par sa rapidité et par son bon marché.

Lorsque avec deux chevaux attelés à une voiture de roulage, on effectue le même transport qu’avec trente chevaux et six hommes, on ouvre trois ou quatre fois plus d’écoulement à la production, on l’effectue trois ou quatre fois plus vite, et il en coûte trois ou quatre fois meilleur marché. Ce mode favorise, par conséquent, trois ou quatre fois l’accroissement de la production et de la consommation de la richesse et de la civilisation. Ces résultats sont infaillibles et dérivent les uns des autres, comme l’effet de sa cause. L’influence des routes sur le bien-être des hommes, et les destinées des peuples est si grande qu’on pourrait dire de leur puissance en civilisation, ce qu’Archimède disait de celle de son levier en mécanique.

Mais les routes par terre Be peuvent, sous aucun rapport, soutenir le parallèle avec celles qui sont ouvertes au transport par les canaux.

Le transport par attelage, qui l’emporte sur