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xv
PRÉFACE.

Enfin les échanges contribuent plus ou moins à la richesse d’un pays.

Selon qu’ils sont plus faciles, plus illimités, plus libres de se porter dans les marchés réputés les plus avantageux ;

Selon que le transport des produits du travail dans les marchés où doit se faire leur échange est plus rapide, plus économique, à l’abri de toute gêne et de toute entrave, exempt de contributions et environné de toute la protection désirable ;

Selon que les valeurs de circulation destinées à la libération des échanges ou à payer le prix des produits échangés sont plus réelles que nominales, n’éprouvent point d’obstacles dans leur marche et n’ont rien à redouter des abus ni des excès du pouvoir ;

Enfin, selon que le crédit rend plus ou moins inutile l’emploi des valeurs de circulation et économise davantage les frais de leur emploi.

Sur ce petit nombre de points fondamentaux repose la science tout entière ; ses branches et ses ramifications n’en sont que des déductions et des conséquences. Les points secondaires sur lesquels on n’est point