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xiv
PRÉFACE.

taux dont la certitude n’est plus contestée, et en points secondaires, qui, quoique d’une grande importance, ne tiennent pas à son essence, embrassent la théorie sans arrêter la pratique, et paraissent moins problématiques à mesure que les points fondamentaux deviennent plus lumineux.

Plus de doute sur les sources de la richesse moderne, elles consistent dans le travail, l’économie et l’échange ou le marché.

Le travail est d’autant plus productif de la richesse qu’il est plus susceptible de division, Secondé par de bons instrumens, exécuté par moins de bras et plus de machines, plus étendu et moins dispendieux.

Quant aux économies, leur emploi détermine leur influence sur les progrès de la richesse ; les meilleurs emplois sont ceux qui donnent à l’état de plus grands profits qu’à ceux qui les font valoir, et à ceux-ci qu’aux capitalistes. L’abondance des capitaux qui baisse les profits du capitaliste, hausse ceux de l’état. Plus les capitaux abondent plus leurs emplois se multiplient, plus le travail est, florissant, plus le pays s’enrichit.