Page:Dictionnaire analytique d’économie politique.djvu/278

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Sa perception,

Son emploi,

Et sa comptabilité.

Dans ce court exposé on aperçoit toute l’étendue du sujet, et l’on comprendra facilement que si je ne me bornais pas à l’indiquer, je franchirais les bornes que je me suis prescrites dans l’intérêt même de l’économie politique.

FONDS. — Dans la langue vulgaire ce mot ne désigne que la terre et par analogie la dette publique. On dit donc des fonds de terre et des fonds publics. Là finit toute l’acception du mot Fonds.

Mais dans la langue économique, son acception est beaucoup plus étendue. Elle embrasse tout avoir, toute propriété, toute faculté, toute disponibilité. On dit également qu’on a des fonds soit qu’ils consistent en terres, en capitaux, en créances, en valeurs et même en facultés ; et si l’on veut spécifier chaque sorte de fonds, il faut employer le mot qui lui est assigné.

C’est pour n’avoir pas fait attention à cette importante distinction, que plusieurs écrits d’économie politique donnent de fausses notions des choses, et entraînent dans des erreurs qu’il eût été si facile et si important d’éviter.

FRAIS. — Dans la langue économique on entend par ce mot tout ce qu’il en coûte pour la