Page:Dictionnaire analytique d’économie politique.djvu/284

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toutes les carrières de l’opulence et de la splendeur.

La réduction des frais dans toutes les branches du travail doit donc être l’objet des efforts de toutes les classes éclairées, et d*s sollicitudes des gouvernement.

Et qu’on ne s’inquiète pas du sort des classes laborieuses dont cette réduction semble menacer le bien-être et même l’aisance. Cette réduction n’est qu’une économie qui permet d’entreprendre d’autres travaux, qui assurent de plus grands salaires et augmentent la production générale. Depuis un demi-siècle tous tes produits du travail ont considérablement diminué de valeur, ce qui n’a pu résulter que de la diminution des frais du travail ; et cependant jamais le salaire ne fut plus élevé, jamais les classes laborieuses n’ont joui d’une plus grande aisance, jamais la population ne fit plus de progrès. Ce phénomène s’explique par le perfectionnement de toutes les branches du travail, par la liberté de l’ouvrier, par la facilité de la circulation des produits du travail, par les prodiges du travail, par la protection générale des gouvernemens, par l’attrait des richesses et par le sentiment de l’égalité, ce puissant aiguillon de toutes les facultés humaines et sociales, de tous les progrès généraux et particuliers, et de toute civilisation.


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GRAINS. — Ce sont les produits de l’agri-