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PRÉFACE.

toujours le même pour la richesse générale, et dès lors la solution du problème n’intéresse que la science.

Il n’en est pas de même, je l’avoue, de la controverse sur les causes qui arrêtent ou retardent les progrès de la richesse. Parmi ces causes figure l’emploi des capitaux. Doit-on les employer de préférence à la production d’objets propres à la consommation du pays, ou à celle de l’étranger ? C’est là, sans contredit, une question fondamentale qui intéresse également la science et la richesse ; heureusement que l’expérience de tous les temps, et de tous les pays a décidé cette question en faveur du commerce étranger, et les argumens de la théorie sont bien faibles contre le témoignage constant et uniforme des siècles. On doit cependant faire des vœux pour qu’on parvienne à concilier l’expérience et la théorie, ou à reconnaître celle qui mérite la préférence. Alors la science économique approchera bien près du but ; alors elle embrassera toutes les causes de la richesse.

On a donné en, dernier lieu une grande importance à la nature des valeurs d’échange.