Page:Dictionnaire analytique d’économie politique.djvu/393

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Ou s’il cultive avec son capital une terre qui n’est pas sa propriété, il ne perçoit que le salaire du travail et les profits du capital.

Enfin, si la terre et le capital ne lui appartiennent pas, sa part se réduit an salaire de son travail.

Il en est de même du partage des produits des manufactures et du commerce ; il n’y a de différence, par rapport à ces deux genres d’industrie, que dans un seul point ; c’est que la rente de la terre se confond avec le capital, ce qui réduit le partage des produits à deux parts, l’une pour les salaires du travail, et l’autre pour les profits du capital. Ces deux parts sont réunies ou séparées, selon que les individus travaillent avec leurs capitaux, ou avec des capitaux qui ne leur appartiennent pas.

Ces trois grandes divisions du revenu en salaires du travail, en profits du capital et en rente de la terre comprennent non-seulement l’ouvrier, le capitaliste et le propriétaire du sol ; mais aussi tous les services publics et privés qui leur sont rendus individuellement ou collectivement ; ce qui opère une sous-division dans le partage du revenu, mais n’altère point la régularité de sa division générale.

Y a-t-il des lois régulatrices des salaires du travail, des profits du capital et de la rente de la terre ? On le croit, et il faut avouer que dans aucune partie de la science on n’a développé plus