Page:Dictionnaire analytique d’économie politique.djvu/436

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De là est résultée la conséquence, qu’il n’y a de richesse que par le travail, ou, ce qui est la même chose, que le travail est la source de la richesse.

Mais alors s’est élevée la subtile controverse du travail productif, du travail stérile, et du travail plus ou moins productif ; controverse qui n’est pas encore finie, mais qui ne peut pas longtemps compliquer la science, et doit nécessairement finir, aussitôt que la doctrine des valeurs aura obtenu toute l’autorité qu’on ne peut lui refuser. Si en effet, comme cela est évident, chaque chose, chaque travail ne contribue à la formation de la richesse que dans la proportion de sa valeur, tout travail qui a de la valeur est nécessairement productif de la richesse ; et, comme il n’y en a point qui n’ait de la valeur, puisque sans cela il n’existerait pas, on peut conclure avec certitude que tout travail est productif de la richesse dans la proportion que la folie ou la sagesse met à ses produits et à ses services. (Voyez Travail et Valeur.)

C’est à ce point que les doctrines erronées sur la richesse ont fait arriver la science.

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TAXES. — Les taxes sont des contributions imposées primitivement sur les commerçans qui, comme les colporteurs actuels portaient des mar-